Après examen des justifications techniques apportées par EDF, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné, le 12 janvier, son accord (1) au redémarrage de neuf des douze réacteurs concernés par l'anomalie de la concentration en carbone de l'acier des cuves des générateurs de vapeur fabriqués par Japan Casting and Forging Corporation.
Il s'agit de réacteurs situés dans les centrales de Bugey, Dampierre, Saint-Laurent des Eaux, Tricastin, Fessenheim et Gravelines.
Le 18 octobre 2016, l'ASN avait prescrit à EDF de réaliser, sous trois mois, des contrôles complémentaires sur les fonds de générateurs de vapeur de certains réacteurs.
Contexte hivernal
En raison des risques pour la sécurité du réseau électrique liés à la vague de froid attendue cette semaine, EDF a sollicité, le 11 janvier, le report de l'échéance des contrôles prescrits pour le réacteur 2 de la centrale nucléaire du Tricastin. L'ASN a considéré ce report comme "acceptable au regard de la sûreté" et a fixé au 3 février 2017 l'échéance des contrôles pour ce réacteur.
EDF a également sollicité le report à fin mars 2017 de l'échéance des contrôles prescrits pour le réacteur 1 de la centrale de Civaux. L'ASN examine actuellement, avec l'appui de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), les justifications apportées par EDF.