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Actu-Environnement

Corrosion sous contrainte : l'ASN valide la nouvelle stratégie de contrôle et de réparation d'EDF

Energie  |    |  P. Collet

Le 25 avril, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé valider la stratégie de contrôle et de réparation des soudures potentiellement affectées par de la corrosion sous contrainte (CSC). Le nouveau calendrier est « approprié », explique l'ASN, précisant que « 90 % des soudures réparées identifiées comme prioritaires par EDF du fait de leurs conditions de réparation seront ainsi contrôlées avant la fin de l'année 2023, et l'ensemble de ces soudures le sera d'ici au premier trimestre 2024 ».

En décembre 2022, EDF a soumis à l'ASN une première stratégie de contrôle et de réparation de ses réacteurs concernés par le risque de corrosion sous contrainte. L'entreprise s'engageait alors à traiter l'ensemble des réacteurs concernés entre 2023 et 2025.

En mars dernier, la découverte de la découverte d'une fissure par CSC de grande profondeur sur une ligne du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), a contraint EDF à présenter une stratégie élargie qui inclut le contrôle de 320 soudures supplémentaires, considérées initialement comme non sensibles à la CSC.

Les soudures ajoutées à la stratégie de contrôle initiale de décembre 2022 sont toutes situées sur des lignes de circuit d'injection de sécurité (RIS) et de circuit de refroidissement du réacteur à l'arrêt (RRA). Elles ont la particularité d'avoir toutes fait l'objet de réparations au moment de la construction des réacteurs.

Deux réacteurs prioritaires

Les échanges entre l'ASN et EDF ont porté « sur les réacteurs qui présentent, sur deux lignes auxiliaires différentes, des soudures dont le contrôle est jugé prioritaire ». Deux unités sont concernées : le réacteur 1 de la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) et le réacteur 2 de la centrale de Cruas (Ardèche). « Ces échanges ont conduit EDF à préciser les défauts qui pourraient être observés sur ces soudures et analyser les conséquences de ruptures simultanées de deux lignes auxiliaires sur la sûreté des réacteurs », précise l'ASN.

Des mesures d'exploitation supplémentaires, permettant de réduire les sollicitations importantes de ces soudures et de détecter rapidement d'éventuelles fuites, sont mises en œuvre sur ces deux réacteurs jusqu'à leur prochain arrêt programmé, prévu en septembre 2023.

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