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Actu-Environnement

Sylvia Pinel lance les Assises de la ruralité placées sous le signe de l'environnement

Aménagement  |    |  R. Boughriet

Annoncée en juillet dernier par le Premier ministre Manuel Valls, la ministre de l'Egalité des territoires et de la Ruralité Sylvia Pinel a confirmé la tenue des Assises de la ruralité pour cet automne. Elles se tiendront en octobre et novembre sur différents territoires ruraux et comporteront sept ateliers de travail thématiques, a-t-elle précisé en conseil des ministres, le 10 septembre.

Sylvia Pinel a vu son périmètre élargi à la ruralité lors de la reconduction de son poste annoncée le 26 août par M. Valls. "Il n'y a plus une France rurale, mais des ruralités multiples : territoires périurbains sous l'influence d'une grande ville, territoires agricoles et territoires industriels en mutation, ou encore territoires hyper-ruraux", a indiqué la ministre.

"Combattre le sentiment de relégation, répondre aux défis des nouvelles ruralités, montrer que les territoires ruraux sont un atout pour le développement de la France", c'est autour de ces trois objectifs que le gouvernement entend construire "une politique renouvelée pour les ruralités". Les Assises doivent "poser l'acte fondateur de cette nouvelle politique ; un acte construit avec les élus locaux pour exprimer une ambition pour les Ruralités", a souligné Mme Pinel. Elles doivent permettre de réunir "les moyens nécessaires" pour que les territoires ruraux construisent leur développement.

Les Assises devront s'articuler avec la réforme territoriale engagée par la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, et la réforme "nécessaire" de l'organisation territoriale de l'Etat "que conduit le ministre de l'Intérieur", a-t-elle ajouté.

Sept ateliers, présidés par Sylvia Pinel en présence des ministres concernés, se tiendront en octobre et novembre : l'un a pour mission de "combiner" performance économique et performance environnementale des ruralités, des "territoires d'opportunités".

Un atelier sera également dédié aux territoires de montagne. Il se penchera sur les 30 ans de la loi Montagne. Un rapport d'information du Sénat a dressé en mars dernier un bilan de l'application de ce texte. Les rapporteurs ont formulé 53 propositions pour concilier protection du territoire (prévention des risques, biodiversité…) et développement économique des zones montagneuses (tourisme, agriculture, hydroélectricité…).

Créer de nouvelles coopérations urbain-rural et "rénover" le cadre institutionnel et la présence de l'Etat dans les territoires ruraux sont également au menu des ateliers. Les assises étudieront aussi comment associer qualité de vie et développement économique des ruralités "innovantes" ou mobiliser les ressources au service des projets locaux.

Un comité interministériel de l'égalité des territoires se réunira pour conclure ces ateliers et proposer un plan d'action "précis et partagé" entre l'Etat et les territoires ruraux. Des objectifs "clairs" seront inscrits, ainsi que les moyens qui y seront assignés, a assuré Mme Pinel.

Réactions8 réactions à cet article

Bravo Madame la ministre, enfin quelqu'un qui s'implique en proposant pour l'immobilier des nouvelles perspectives. Nul doute que sur des sujets aussi complexe que la ruralité et la place de l'état elle propose des nouvelles façon de vivre l'état au sein de ces territoires.
Bravo Sylvia Pinel.

Robindestoits | 12 septembre 2014 à 17h37 Signaler un contenu inapproprié

Ah ! Si les "Assises" pouvaient couper la tête de l'article 157 de la loi ALUR !!! Mais je rêve...

philippeb81 | 15 septembre 2014 à 09h43 Signaler un contenu inapproprié

Si le souhait de philippeb81 est de supprimer le reglement du PLU, supprimons le PLU...

Anarchiste; va!!

audaces | 15 septembre 2014 à 11h35 Signaler un contenu inapproprié

Trop tard les arrières pays sont morts la ruralité jouet pour les politiques...........Exemple j'ai une liaison internet quasi nulle on me la promet dans 5 ans...SERAI JE ENCORE DE CE MONDE ?
Quand les agriculteurs étaient utiles pour les élections on pouvait espérer aujourd'hui ils survivent avec les subventions...
Mais que peut on attendre comme soutien des néo ruraux ?
Sympas ecolocrates en principe mais utopistes DEFENSEURS DU LOUP ET DES CRAPAUDS ;;;eux aussi richement pourvus en subventions
Les futurs cantons qui meleront communes urbaines et peri urbaines
vont encore nous rejeter loin de tout

firminou | 15 septembre 2014 à 12h10 Signaler un contenu inapproprié

Non, audaces, pas le règlement du PLU, vous déformez gravement ma pensée, mais le recours extravagant à l'avis conforme de la CDCEA et de la CDNPS pour toute tentative de faire vivre l'espace rural en dehors de la monoculture agricole ou de la préservation forcenée et exclusive d'une nature idéalisée dans les salons parisiens...

philippeb81 | 15 septembre 2014 à 12h23 Signaler un contenu inapproprié

L'article 157 ne parle que des opérations du type "mon mobil-home dans le fin-fonds de la campagne", pour avis conforme de la CDCEA-NF.

Cela me semble utile qu'un oeil extérieur regarde cette urbanisation subreptice et souvent sans les équipements indispensables.
.

audaces | 15 septembre 2014 à 16h23 Signaler un contenu inapproprié

"Le règlement peut, à titre exceptionnel, délimiter dans les zones naturelles, agricoles ou forestières des secteurs limités dans lesquels peuvent être autorisées des constructions, des aires d'accueil des gens du voyage, des résidences démontables constituant l'habitat permanent de leurs utilisateurs.
Ces secteurs sont délimités après avis de la CDCEA (réputé favorable sans réponse dans un délai de trois mois)."
...par exemple, des anciens hameaux agricoles, désaffectés, utiles pour installer un artisan d'art, créer du tourisme vert, restaurer un patrimoine rural... et pas seulement des yourtes !
De plus, l'AdCF a alerté le gouvernement, en décembre 2013, "sur l’organisation et le fonctionnement hétérogène de ces commissions départementales et a pointé les risques à terme d’une réelle atteinte à la libre administration des collectivités en matière d’urbanisme. Des conflits de légitimité importants peuvent être à redouter entre décisions publiques".

philippeb81 | 15 septembre 2014 à 17h36 Signaler un contenu inapproprié

Je concede que la CDCEA devient le censeur ultime des documents d'urbanisme, du fait que les élus et les préfets b'en font qu' à leur tête!!!

audaces | 16 septembre 2014 à 13h05 Signaler un contenu inapproprié

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