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Actu-Environnement

Eclairage nocturne : Philippe Martin suit le rapport de l'ANPCEN

Aménagement  |    |  P. Bouchez

Philippe Martin, ministre de l'Écologie, a rencontré Anne-Marie Ducroux, présidente de l'association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN) le 27 février, afin de tirer les leçons de l'application, depuis le 1er juillet 2013, de la législation relative à l'éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels.

"L'année 2013 a été essentiellement consacrée à l'information et la sensibilisation des acteurs concernés (communes, entreprises, exploitants de commerces...). Cette nécessaire étape de pédagogie a porté ses fruits et la mesure est aujourd'hui globalement connue. Il convient désormais de veiller à ce que sa mise en œuvre soit renforcée", indique Philippe Martin.

Le ministre appelle donc à "une nouvelle mobilisation des maires et de l'ensemble des services de l'État afin qu'ils continuent à se montrer exemplaires quant aux bâtiments placés sous leur responsabilité et qu'ils veillent au bon respect de ces dispositions par les autres acteurs". L'amende prévue en cas de non-respect de ces règles pourrait donc être plus souvent infligée aux contrevenants.

Cet entretien fait suite à la publication par l'ANPCEN d'un premier bilan de mise en œuvre. L'association a observé de constants progrès dans l'application de l'extinction nocturne, relevant qu'au moins 6.000 communes respectent la réglementation, tout en pointant du doigt le manque d'exemplarité de certains services de l'Etat.

Cette lutte contre la pollution lumineuse vise à protéger la santé humaine et les écosystèmes, mais également à faire des économies d'énergie. L'ADEME prévoit ainsi que ces règles d'extinction devraient permettre des économies d'énergie de 2 TWh par an, ce qui correspond à la consommation électrique annuelle (hors chauffage et eau chaude) d'environ 750.000 ménages. Le rejet de 250.000 tonnes de CO2 serait de même évité.

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