Une trentaine d'associations demande à l'État et aux « forces politiques » la prévention et la prise en charge des hypersensibilités chimique et électromagnétique. Parmi les signataires figurent l'Association d'aide et de défense des personnes atteintes d'hypersensibilité chimique multiple (SOS MCS), Priartem, Réseau Environnement Santé (RES), Agir pour l'environnement, France Nature Environnement (FNE) et Générations Futures. Les associations lancent leur appel à l'occasion de la journée internationale des maladies environnementales le 12 mai.
Dans un communiqué, les associations fustigent que l'État « ne joue pas son rôle de protection en la matière » mais au contraire « encourage (…) le passage en force sur la 5G, (les) distances dérogatoires des épandages de pesticides proches des habitations, (l')inaction quant à la pollution de l'air », énumèrent-elles. Les signataires appellent à « un engagement » des politiques en vue des échéances électorales prochaines.
Les personnes hypersensibles aux polluants de l'environnement seraient plusieurs pourcents de la population française et rencontreraient « dans les cas les plus graves des troubles extrêmement invalidants du fait de l'omniprésence des polluants en cause », selon les associations.