Les populations les plus exposées pourraient bénéficier d'assurance à bas coût contre les effets du réchauffement climatique. «Malgré les défis, et grâce aux subventions, aux technologies et aux approches innovantes, les systèmes d'assurance peuvent jouer un rôle essentiel pour réduire la vulnérabilité des pauvres face aux catastrophes climatiques et au réchauffement global», a affirmé jeudi 2 août Craig Churchill, le directeur du Fonds pour l'innovation en micro-assurance de l'OIT. L'Organisation internationale du travail (OIT) estime ainsi que si les mécanismes de micro-assurance ne parviennent pas à atteindre leur seuil de rentabilité, un système qui englobe des communautés, des associations ainsi que coopératives (niveau méso) ou des régions entières et des pays (niveau macro) pourrait apporter une aide plus efficace.
Dans un rapport (1) , l'OIT prend ainsi l'exemple de la "Microinsurance catastrophe risk organisation" qui couvre les micro-entrepreneurs d'Haïti contre l'impact économique des catastrophes naturelles ou du fonds de mutualisation des risques "Carribbean catastrophe risk insurance facility (CCRIF)" qui protège les Caraïbes contre les ouragans.