Autrement dit, l'atlas donne une première indication des endroits où l'investissement pour la réduction des émissions dues à la déforestation peut non seulement contribuer au combat contre le changement climatique, mais également aider à la conservation de la biodiversité, des amphibiens, des oiseaux et des primates. En localisant les endroits où des hautes densités de carbone chevauchent des hauts niveaux de biodiversité, l'atlas met en lumière les zones où les gouvernements et les investisseurs peuvent aborder deux crises pour le prix d'une, commente Achim Steiner, Secrétaire Général Adjoint et Directeur exécutif du PNUE.
Baptisé Atlas de démonstration Carbone et Biodiversité, cet atlas a été produit par le Centre de surveillance continue de la conservation mondiale de la nature (UNEP-WCMC) avec le soutien du gouvernement allemand et des fonds initiaux de la Humane Society International.
L'Atlas inclut des cartes régionales ainsi que des cartes nationales pour six pays tropicaux. Les Andes tropicales, par exemple, sont le « point chaud » de biodiversité le plus riche et varié du monde alors que la forêt vierge de l'Amazone héberge environ un quart des espèces terrestres du monde. Les zones riches en biodiversité des Andes tropicales et de l'Amazone représentent 11 pour cent du stock total de carbone dans les Néotropiques.
Un nouvel atlas plus détaillé est attendu en 2009 avant la réunion de l'ONU sur le climat à Copenhague. L'atlas couvrira plus de pays avec des données nationales plus précises sur le carbone et la biodiversité et examinera les options pour inclure les services d'écosystèmes et les impacts sur les moyens d'existence locaux.