L'objet de cette étude est de caractériser l'impact du port de commerce sur la qualité de l'air. Il s'agit notamment d'évaluer l'impact de l'activité portuaire sur les quartiers résidentiels proches (La Pallice - Laleu) et d'identifier les principales sources de polluants atmosphériques de la zone d'étude, précise l'association en charge de la qualité de l'air.
Quatre familles de polluants sont surveillées : particules fines PM10, liées à l'activité de chargement/déchargement, manutention, et au trafic routier ou maritime; oxydes d'azote (NOx), liés à la combustion; dioxyde de soufre (SO2), potentiellement traceur des mouvements des navires; composés organiques volatils (COV), dont les BTX et les hydrocarbures totaux (HCT) et non méthaniques (HNM) liés au déchargement de carburants.
Cinq sites sont équipés d'analyseurs en continu de la qualité de l'air. En complément, des tubes de prélèvement quadrilleront aussi le secteur afin d'en cartographier le niveau de contamination.
L'étude devrait se terminer pendant l'été. Les résultats sont attendus courant septembre.
Cette étude permettra au Port Atlantique La Rochelle d'identifier des pistes d'actions visant à augmenter la qualité de l'air du site, souligne ATMO Poitou-Charentes. Le Port Atlantique La Rochelle s'est notamment engagé dans une démarche de certification ISO 14001.
Article publié le 23 juin 2009