Selon l'AFP, le ministre italien de la Santé, Renato Balduzzi, a adressé un courrier à la Commission européenne lui demandant de suspendre l'autorisation de mise en culture du maïs MON 810. Celui-ci justifie sa demande par des risques environnementaux, qui n'ont pas été étudiés lors de l'évaluation avant autorisation de culture, et joint un dossier à son courrier.
En 2007, Monsanto a demandé le renouvellement de l'autorisation de culture du MON810, mais le dossier est pour l'instant bloqué, faute d'accord entre les Etats membres. Huit d'entres eux ont adopté des clauses de sauvegarde sur le MON810 (France, Allemagne, Luxembourg, Autriche, Hongrie, Grèce, Bulgarie et Pologne), tandis que cinq autres le cultivaient en 2012 : l'Espagne, le Portugal, la République tchèque, la Slovaquie et la Roumanie.