La ministre des Transports, Elizabeth Borne, a reçu le 11 octobre les représentants des collectivités territoriales (Saint-Etienne Métropole, conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes, conseil départemental de la Loire, conseil départemental du Rhône, Métropole de Lyon) concernées par le projet d'autoroute A45 entre Saint-Etienne et Lyon. Le 12 octobre, la ministre s'est également entretenue avec plus de vingt parlementaires du Rhône et de la Loire. Ce grand projet d'infrastructure fait l'objet d'
Les élus et les collectivités ont convenu que la liaison actuelle entre les deux métropoles de Lyon et de Saint-Etienne "n'est aujourd'hui pas satisfaisante, et nécessite d'être significativement améliorée", a-t-elle précisé.
Dans un communiqué, Christophe Guilloteau, président du département du Rhône a rappelé "la position invariable du département du Rhône qui ne participera pas au financement de l'autoroute A45". Le coût de l'autoroute A45, "son raccordement hasardeux à la Métropole de Lyon, son impact environnemental et son emprise sur les terres agricoles du Rhône suscitent de nombreuses inquiétudes dans les territoires", a-t-il ajouté. La Métropole de Lyon émet aussi "de grandes réserves" sur ce projet.
De son côté, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, favorable à l'autoroute, a voté, en juillet dernier, une participation exceptionnelle de 131,6 millions d'euros pour la financer. La Région s'est engagée "au même niveau que Saint-Etienne Métropole et que le département de la Loire, pour cette infrastructure créatrice d'emplois".
Selon France Bleu Saint-Etienne Loire, Elisabeth Borne a indiqué aux collectivités qu'elle rendrait sa décision dans deux mois sur le sort de ce projet. Sa décision devrait être tranchée lors de la présentation de la loi de programmation et de financement des infrastructures, en décembre.
