Lundi 1er octobre 2012, l'Association de vigilance environnement de la vallée de l'Yerres (Avevy), a demandé un allongement du couvre-feu légal sur l'aéroport de Paris-Orly. Instauré en 1968, le couvre-feu interdit officiellement tout décollage entre 23h30 et 6h00.
"Le transfert horaire de 6 vols seulement par jour permettrait à 320.000 riverains de gagner une heure de sommeil", estime l'association qui juge que ces vols "peuvent techniquement être transférés sans problème sur les périodes adjacentes". Objectif : assurer le sommeil des riverains.
Concrètement, l'Avevy a mené une étude pendant deux ans sur les premiers et derniers mouvements des avions. Il ressort qu'au regard des départs et arrivées réelles, il suffirait de décaler en moyenne 6,53 vols par jour, soit 0,96% du total des vols opérés via la plateforme aéroportuaire, pour étendre le couvre-feu de 23h00 à 6h30.
"Une soixantaine d'élus ont apporté leur soutien à ce jour", souligne l'association citant en particulier Nathalie Kosciusko-Morizet, députée-maire UMP de Longjumeau. Alors ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet avait validé un plan de relèvement de 300 mètres des trajectoires d'avion concernant les trois aéroports franciliens que sont Orly, Charles-de-Gaulle et le Bourget. Qualifié de "scélérat" par une vingtaine d'associations, le plan avait été attaqué devant le Conseil d'Etat. Le 16 avril, le Conseil d'Etat a tranché : si toutes les conditions étaient juridiquement réunies pour suspendre l'exécution du plan, il a malgré tout de rejeter les requêtes au nom de l'intérêt général.