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Actu-Environnement

Centrale de Landivisiau: l'Ae publie son avis sur l'étude d'impact des raccordements

Energie  |    |  P. Collet

Le 25 juin, l'Autorité environnementale (Ae) a rendu un avis délibéré (1) sur le projet de centrale de production d'électricité par cycle combiné gaz à Landivisiau (Finistère) et ses raccordements (alimentation en gaz et transport d'électricité).

L'Ae recommande notamment au maître d'ouvrage "de compléter l'exposé des variantes par un rappel des raisons ayant conduit, pour répondre aux besoins identifiés dans le pacte électrique breton, au choix retenu a priori dans l'appel d'offres lancé par Etat, d'une centrale à cycle combiné gaz, située dans le nord du Finistère (dimensionnée pour fonctionner en semi-base), par rapport à d'autres options envisagées".

Pour rappel, le pacte électrique breton prévoit la construction d'une centrale électrique au gaz pour sécuriser l'alimentation électrique de la Bretagne. Le projet de Landivisiau, porté par Direct Energie, a été retenu dans le cadre d'un appel d'offres lancé par l'Etat en juin 2011.

En septembre 2013, Xavier Caïtucoli, le président directeur général de Direct Energie, avait annoncé un report de l'enquête publique relative à la future centrale. Suivant les recommandations du Commissariat général au développement durable (CGDD), l'entreprise souhaitait présenter une étude d'impact unique, combinant les éléments des études d'impact des raccordements aux réseaux électrique et gazier. A l'origine, les travaux devaient commencer début 2014.

1. Consulter le document.
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-22064-avis-ae-raccordement-landivisia.pdf

Réactions7 réactions à cet article

L’avis de l’Autorité environnementale a été publié le même jour que le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective qui a été remis au Président de la République, intitulé « Quelle France dans 10 ans ? Les chantiers de la décennie » (*).
Nous pouvons y lire : « …il paraît souhaitable, tant que le parc de production d’électricité sera en situation de surcapacité (c’est-à-dire au moins jusqu’en 2020), de limiter les nouveaux investissements de production d’électricité tout en poursuivant le développement des énergies renouvelables… ».
Le Collectif GASPARE recommande donc à l’État de suivre cette préconisation et de se dispenser du projet de centrale à cycle combiné à gaz en Bretagne, annulé de fait par ce rapport. Projet dont GASPARE a démontré l’inutilité dans son Scénario électrique alternatif breton, lequel n’a jamais été remis en cause par les décideurs.

Collectif GASPARE | 29 juin 2014 à 20h33 Signaler un contenu inapproprié

Notons la contradiction entre la nécessité de suppléer a un manque d'énergie pour la PENINSULE et l'affirmation de l'inutilité de cette centrale. Une centrale a gaz a cycle combiné est ce qui se fait de mieux en termes d'efficacité puisque le gaz produit 2 FOIS de l'énergie: 1° l'énergie cinétique (la VITESSE des gaz) fait trourner une turbine a gaz, 2° la CHALEUR des gaz sortant ralentis de la turbine alimente une chaudière à vapeur qui produit une vapeur qui fait tourner une turbine à vapeur. Le gaz est le moins polluants des combustibles, son prix est aussi plus élevé. Typiquement ce genre de centrale sert à pallier l'INTREMITENCE des énergies renouvelables.
Bien sûr la construction d'une telle installation peut déranger les riverains, et necessiter la pose de lignes électriques voire une alimentation par gazoduc....

ami9327 | 30 juin 2014 à 13h03 Signaler un contenu inapproprié

cela reste du gaz donc une énergie fossile donc une mauvaise solution, quelles sont les autres alternatives possibles( économies, ENR, effacement)a priori selon le collectif GASPARE d'autres solutions étaient plus pertinentes

lio | 30 juin 2014 à 17h26 Signaler un contenu inapproprié

Laissons TOUS les Bretons choisir leur avenir énégétique. Je ne suis pas persuadé du tout que le collectif gaspare soit vraiment réprésentatif.
Tout le monde sait que chaque fois qu'il est question de construire une usine, une centrale, un barrage, (et la liste est sans fin) il apparait une association d'opposants: Quand elle fait bien son travail elle réussi a empêcher le projet d'aboutir (allez le faire ailleur!) et quand elle ne réussi pas cet objectif elle a au moins alourdi considérablement la facture du projet. (Je ne défends pas spécialement le projet de centrale, je ne suis pas concerné.)
Ce qui est bien avec ces questions d'électricité c'est que chaque décisions qui est prise concerne l'ensemble des abonnés. Au niveau des fournisseurs cela leur est egal de devoir engager des dépenses supplémentaires (pour satisfaire des "exigences") piusqu'ils les répercutent sur tous les clients (dont ceux qui n'avaient pas ces "exigences")

ami9327 | 01 juillet 2014 à 16h36 Signaler un contenu inapproprié

Le Collectif GASPARE ne défend pas son pré carré mais se préoccupe des problèmes d’énergie au niveau de la Bretagne ET surtout des conséquences climatiques liées à ce projet de CCCG. Il a démontré l’inutilité de ce projet en Bretagne dans son Scénario électrique alternatif breton, lequel n’a jamais été remis en cause par les décideurs.

Même l''Autorité environnementale, dans un précédent avis du 14 mai 2014, concernant le Projet de canalisation de gaz "Bretagne Sud" qui doit alimenter la centrale, note que la justification du projet, qui fait partie du pacte électrique breton, gagnerait à être plus explicitée. L’analyse des conséquences des travaux sur les sols et le bruit lié au chantier apparaissent incomplets, tout comme la justification des choix techniques concernant les zones humides.

Collectif GASPARE | 01 juillet 2014 à 17h54 Signaler un contenu inapproprié

Message à ceux qui ne se sentent pas concernés : pas concernés par le dérèglement climatique (cette centrale rejetterait l'équivalent en CO2 d'un parc de 700 000 véhicules!), pas concernés par une stupidité énergétique (50% du gaz brûlé à pure perte, rendement de 50 %), pas concernés par l'autonomie énergétique (le gaz brûlé ne serait ni breton, ni même français, mais peut-être russe), pas concernés par la démocratie (pacte électrique signé avant débat au Conseil Régional, pas de débat public), pas concernés par l'emploi (des milliers d'emplois pourraient être créés avec un investissement équivalent dans les économies, le renouvelable), pas concernés par la dette de notre pays (1 milliard 600 millions d'euros promis à l'opérateur privé).
Il est effectivement temps que nous citoyens reprenions en main notre destin politique, énergétique...

DIDER | 01 juillet 2014 à 21h17 Signaler un contenu inapproprié

Voyons ou sont les problèmes, citation ++ L’analyse des conséquences des travaux sur les sols et le BRUIT LIE AU CHANTIER apparaissent incomplets, tout comme la justification des choix techniques concernant les zones humides.++
Ce qui est pratique avec l'électricité est qu'on puisse la transporter si facilement. ainsi quand une région en manque elle appelle l'électicité produite AILLEURs. Bien sûr le système a ses limites. Les EnR INTERMITENTES Solaires n'ont aucun intérêt la nuit (scoop!!) l'Eolien produit n'importe quand. Bref toujours ce problème de stockage d'énergie. Naturellement le stockage hyrdoélectrique avec des aménagements comparables (techniquement) au barrage de la Rance pourraient être multpliés dans les Rias.

ami9327 | 07 juillet 2014 à 16h56 Signaler un contenu inapproprié

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