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La Banque Postale et le Crédit Mutuel se positionnent sur le nouveau « prêt avance rénovation »

Bâtiment  |    |  R. Boughriet
Actu-Environnement le Mensuel N°417
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°417
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La loi climat, promulguée le 24 août, crée une nouvelle mouture du « prêt avance mutation » pour financer les travaux de rénovation énergétique des logements des ménages modestes et/ou insolvables. Le 1er septembre, les banques Crédit Mutuel et La Banque Postale se sont engagées à proposer à leurs clients, dès le début de l'année 2022, ce nouveau prêt intitulé « avance rénovation ».  Il s'agit d'un prêt hypothécaire qui permet au ménage un remboursement du reste à charge in fine, lors de la vente du logement ou lors d'une succession. « Les intérêts peuvent quant à eux être remboursés au fil de l'eau ou in fine », soulignent les ministères de la Transition écologique et de l'Économie qui saluent l'annonce de ces deux premières banques.

Ce prêt cible les ménages, souvent modestes ou âgés, qui « peuvent éprouver des difficultés à accéder à des crédits bancaires classiques, y compris bonifiés, tels que l'éco-prêt à taux zéro, pour financer le « reste à charge » des travaux de rénovation », rappellent les ministères. Il fait partie des recommandations de la mission portée par Olivier Sichel pour massifier les rénovations des logements passoires thermiques. « Le prêt avance rénovation permettra d'accompagner les propriétaires de logements à investir dans la rénovation énergétique de leur bien classé F ou G et d'accélérer les travaux de modernisation et d'isolation », indique le Crédit Mutuel.

La loi climat ouvre la possibilité d'apporter une garantie publique aux banques qui distribueraient ces prêts, via le Fonds de garantie pour la rénovation énergétique (FGRE). Cette garantie de l'État ne pourra couvrir la totalité du prêt et des intérêts. « Cette garantie publique sera fixée à hauteur de 75 % de la perte éventuellement encourue afin de responsabiliser la banque prêteuse tout en diminuant le risque qu'elle encourt en cas de défaut de remboursement (si le produit de la vente du bien à sa mutation ne permet pas de rembourser le « reste à charge » des travaux de rénovation) », précisent les ministères.

L'ensemble des modalités encadrant le prêt avance rénovation sera fixé d'ici la fin de l'année 2021 par un décret en Conseil d'État et un arrêté qui seront pris en application de la loi climat. « J'espère que d'autres grands réseaux bancaires suivront rapidement cet exemple. Au moment où les Français se lancent de plus en plus dans la rénovation énergétique de leur logement, il est important que le secteur bancaire se mobilise pour soutenir cette dynamique », appelle de ses vœux Bruno Le Maire, ministre de l'Économie.

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