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Actu-Environnement

Barrage de Sivens : le Conseil général du Tarn suspend les travaux

Aménagement  |    |  R. Boughriet

Comme il l'a annoncé ces derniers jours, le président socialiste du Conseil général du Tarn, Thierry Carcenac, a "pris acte" ce vendredi 31 octobre "de l'impossibilité de poursuivre" le chantier du barrage de Sivens, après la mort ce week-end d'un jeune militant écologiste sur le site, lors d'affrontements avec les forces de l'ordre.

Selon l'AFP, aucun débat ni vote n'ont eu lieu ce vendredi au Conseil général, réuni à Albi, sur la suspension du chantier. M. Carcenac n'a pas fixé de date butoir pour la reprise des travaux. Le Conseil général du Tarn est maître d'ouvrage de ce projet de retenue d'eau à Lisle sur Tarn. Il prévoit de stocker 1,5 million de mètres cubes d'eau avec pour objectif de sécuriser, en été, l'irrigation des cultures des agriculteurs.

Thierry Carcenac a appelé à "mettre en oeuvre les préconisations des experts mandatés par le ministère de l'Ecologie". Dans leur rapport remis le 27 octobre, ces derniers ont recommandé de réduire le volume d'eau destiné à l'irrigation en réactualisant les données des besoins dédiés. Concernant les mesures compensatoires, ils ont préconisé d'étendre de 5 ha les surfaces de reconstitution des zones humides.

Les experts ont jugé "difficile", pour le Conseil général, d'arrêter le chantier "compte tenu de l'état d'avancement des travaux et des engagements locaux et régionaux pris avec la profession agricole". Une intervention ministérielle directe ordonnant l'arrêt, et demandée "par certains, n'aurait pas de base légale", ont-ils estimé.

M. Carcenac a "demandé à l'Etat d'étudier [les recommandations des experts, ndlr] et d'en assumer toutes les conséquences ". La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal doit réunir mardi 4 novembre "l'ensemble des parties prenantes" au sujet de leurs préconisations. Le Premier ministre Manuel Valls a souligné que c'était "au Conseil général du Tarn" de décider du devenir des travaux. Il a appelé à "redimensionner" le projet et "tirer les conséquences des préconisations" des experts.

Réactions38 réactions à cet article

Ce projet doit être annulé. Voir Libération de ce jour où il est expliqué l'illégalité du barrage, tout comme le précèdent construit par le CG du Tarn. (le bien-fondé de l’action des opposants au barrage de Fouroque a été reconnu finalement par la cour administrative d’appel de Bordeaux par arrêt du 20 avril 2000).

Leon | 03 novembre 2014 à 10h00 Signaler un contenu inapproprié

Notre pauvre pays est soumis à la dictature d'une ultra-minorité activiste. Il ne faut pas céder à l'intimidation et à la violence. Ce projet doit être achevé, le plus vite possible. les agriculteurs l'attendent depuis de longues années, y compris les agriculteurs bio (voir l'article consacré à Sivens dans La Croix.

Laurent Berthod | 03 novembre 2014 à 12h21 Signaler un contenu inapproprié

Laurent Berthod manque visiblement d'informations sur ce projet et s'en réfère à des sources d'informations partisanes. Il faut arrêter de dire tout et n'importe quoi sur ce projet : aller voir par vous même sur le site et informez vous dans plusieurs sources d'information ( médias conventionnels, alternatifs et coopératifs ..)
Il faut arrêter de donner des arguments partisans qui n'ont que vocation à augmenter le clivage entre les pro et anti barrage car des solutions alternatives à ce projet existent (cf les propositions du rapport d'expert mandatés par Mme Royal et par le collectif du Testet)

De quel côté est l'intimidation quand l'association d'opposant démontre dès 2011 que le projet est surdimensionné par rapport aux besoins (point confirmé par le rapport d'expert) et avec lequel le conseil général n' a jamais voulu débattre ?
De quel côté est la dictature quand une entité publique missionne sans appel d'offre la même société (CACG) pour les pré études, la mission d'assistance à la maîtrise d'ouvrage et l'exploitation de ce même ouvrage ?
De quel côté est la violence quand les gendarmes lancent une grenade assourdissante dans une caravane occupée d'opposants pacifiques le 3 octobre dernier ?

robin81 | 03 novembre 2014 à 17h06 Signaler un contenu inapproprié

Je sais très bien de quoi je parle. Je connais sur le bout des doigts les méthodes mensongères des écolos, les moyens détestables qu'ils utilisent pour faire monter la mayonnaise, Et vous, vous êtes soit un propagandiste soit un gogo.

Laurent Berthod | 03 novembre 2014 à 17h49 Signaler un contenu inapproprié

Sur le site Alerte Environnement, un collègue communique :

"...
3) Le « rapport » d’experts est un « rapport de commandite », c’est à dire un faux rapport donc les auteurs ont obligation de conclure comme le ministère le veut. Le rapport a été écrit en 4 semaines seulement (contre 5 ans d’études pour le dossier CNPN et l’Arrêté Préfectoral – Dossier Loi sur l’Eau) par deux ingénieurs (un des Ponts et l’autre d’AgroParisTech…), c’est à dire deux illustres inconnus incompétents (en regard des avis et expertises sur le dossiers CNPN et de la DREAL)… C’est donc clairement une commande du ministère pour appuyer une décision déjà prise. Ce rapport (je le dis en tant que Docteur en Biologie-Ecologie, expert environnemental depuis plus de 15 ans en France comme à l’Etranger (Belgique, Canada, Irlande) est un torchon tout juste digne d’un étudiant de master… et encore !
Par exemple :
- Le rapport fait état de la présence de zones naturelles classées alors qu’en réalité il n’y a aucun classement naturel sur le site.
- La rapport fait état d’une besoin en eau de 448 000 m3 (basé sur la moyenne des pompages actuels moins 100 000 m3 « sécurisés » par un autre barrage), tandis que l’étude du CG fait état d’un besoin de 726 000 m3 basé sur la demande extrême (2004) et une marche de sécurité (« réchauffement climatique) de 15 %.

A suivre...

Laurent Berthod | 04 novembre 2014 à 00h28 Signaler un contenu inapproprié

Suite...

- Le rapport fait état de 30 exploitations agricoles bénéficiaires du barrage en se basant sur seulement 6 contacts (une demi-douzaine) avec des agriculteurs. L’étude du CG fait état de 81 agriculteurs qui ont besoin de ce barrage en se basant sur les demandes annuels de pompage dans le Tescou (la rivière)…
- Le rapport « des experts » fait état de deux avis négatifs du CNPN, mais fait silence sur le troisième avis positif.
- Le rapport « des experts » propose un chapitre sur les mesures compensatoires environnementales… sans avoir présenté une seule fois les inventaires et les impacts … Mais tout en les critiquant !!!
Le rapport « des experts » dit ne pas critiquer l’avis du CNPN, mais le fait pourtant !!! Ce rapport trouve qu’elles ne sont pas suffisantes… Tout en oubliant de prendre en comptes les création d’habitats sur le barrage lui-même ou le Tescou (Frayère à Lamproie de Planer, Forêt marécageuse à Aulne glutineux, mise en place d’ilots de senescence en forêt pour les pic et les chiroptères, mise en place de prairies sèches pour l’azuré du serpolet de 10 fois le superficie détruite; la création de deux bassins d’infiltration des eaux pluviales qui sont des zones humides, création de mares forestières pour les amphibiens comme les tritons, plantation d’arbres pour recréer les corridors de vols des chiroptères) soit des mesures compensatoires de plus de 15 ha supplémentaires !!!

A suivre...

Laurent Berthod | 04 novembre 2014 à 00h30 Signaler un contenu inapproprié

Suite et fin...

4) Un « Grand projet » … Seulement 34 ha… Peanuts !!!
Dont 12 ha de « zones humides » qui ne sont en fait que des ripisylves (10 ha de forêts le long des berges du Tescou) de types Aulnaies marécageuses (c’est à dire de faible valeur écologique) et des prairies méso-hygrophiles (2 ha) soit les zones d’extension des crues du Tescou !!!

Laurent Berthod | 04 novembre 2014 à 00h32 Signaler un contenu inapproprié

Merci pour votre réponse précise et argumentée sur la partie environnementale du dossier.
Sur cet aspect, nous sommes bien d'accord que la zone humide du Testet n'a rien d’exceptionnelle et qu'il y a un besoin en eau sur les exploitations agricoles de cette vallée.

Le point le plus gênant dans ce projet est le passage en force des institutions publiques qui n'ont pas voulu prendre en compte les propositions alternatives des opposants. C'est cette absence de dialogue et l’opacité dans le choix de la cacg qui font que le projet est devenu le symbole d'un véritable malaise de la démocratie actuelle.
Pour terminer, je m'interroge également sur la pertinence de faire un projet si important pour quelques dizaines d’utilisateurs à un moment où l'on nous rabâche tous les jours que l'état doit faire des économies.

Plus qu'une crise environnementale, ce projet de barrage est le symbole d'une véritable crise politique et une mise en lumière de la profonde dichotomie qui ne cesse d'augmenter entre les politiques et les citoyens

robin81 | 04 novembre 2014 à 10h21 Signaler un contenu inapproprié

Il me paraît utile de remarquer que sous la rubrique 5.3 consacrée au 'projet de territoire', le rapport des experts du Conseil Général de l'environnement et du développement durable n'hésite pas à souligner textuellement (page 39) :

" La réalisation du barrage est une chance pour ce territoire difficile. "

Alain | 04 novembre 2014 à 10h37 Signaler un contenu inapproprié

"Le point le plus gênant dans ce projet est le passage en force des institutions publiques qui n'ont pas voulu prendre en compte les propositions alternatives des opposants."

Les décisions des institutions ont été prises dans la légalité républicaine et le respect des procédures démocratiques.

Ce sont les opposants qui veulent faire passer en force leur volonté. C'est dans l'ADN de l'écologisme, idéologie antihumaniste, donc forcément à vocation dictatoriale, voire totalitaire.

Laurent Berthod | 04 novembre 2014 à 11h10 Signaler un contenu inapproprié

"Les décisions des institutions ont été prises dans la légalité républicaine et le respect des procédures démocratiques."
Cela reste à démontrer :
- confier des missions à la CACG sans appel d'offre ne me semble pas respecter la procédure d'attribution des marchés publics.
- le tribunal administratif doit valider ou non (procédure en cours) la décision préfectorale de déclaration d'utilité publique du projet.

Il s'agit bien d'un passage en force des institutions publiques : on construit un ouvrage alors que des recours juridiques sont en cours. Ce procédé a déjà été utilisé pour la construction du barrage de Fourrogue en 1997 dont la déclaration d'utilité publique a été cassée par le tribunal administratif de Bordeaux en 1999.

Les citoyens en ont assez de signer des chèques en blanc aux politiques élus censés réaliser des actions pour l'intérêt général et ce dans la plus grande transparence.
Cette transparence est un devoir des élus et des institutions publics vis à vis des citoyens qu'ils sont censés représenter.
C'est le manque de transparence et de dialogue qui est à l'origine de ce conflit sur ce projet et non le conflit idéologique qui est venu par la suite.

robin81 | 04 novembre 2014 à 11h56 Signaler un contenu inapproprié

La CACG, Compagnie d'Aménagement des Côteaux de Gascogne, est une société d'économie mixte dotée par l'Etat d'une concession hydraulique pour la Gascogne. Il n'y a pas à passer d'appel d'offre pour lui confier des travaux qui relèvent de cette concession.

Si le recours au tribunal administratif n'est pas suspensif, il n'est pas suspensif.

Encore des arguties d'opposants de principe à tout projet de développement économique.

Laurent Berthod | 04 novembre 2014 à 13h47 Signaler un contenu inapproprié

Le propos précédent n'est qu'une démonstration que le fonctionnement de l'état tourne sur lui même sans contre pouvoir: les élus votent des lois qui leur permettent ou donnent le maximum de pouvoir aux institutions qu'ils dirigent, sans contre pouvoir possible.
Quand une maison est construite en infraction par rapport aux règles d’urbanisme, la justice se prononce et demande à posteriori la destruction de cet ouvrage : pourquoi n'en serait il pas de même pour les ouvrages publics (cf barrage de Fourrogue) ?

Enfin, vous vous obstinez à stigmatiser et à mettre dans le même sac les opposants au projet de développement économique : ceci est une belle preuve de votre faible ouverture d'esprit alors que nous essayons, via ce débat, de trouver des solutions de bon sens, économique et pour l'intérêt général.

Le temps où les administrations peuvent décider de tout sans concertation, débat et transparence vis à vis des citoyens est révolu , ne vous en déplaise.

robin81 | 04 novembre 2014 à 15h07 Signaler un contenu inapproprié

Ben, vous allez voir quand vous allez avoir à faire aux agriculteurs désespérés s'ils prendront des gants avec vos arguties d'idéologue réactionnaire, d'entomologistes et de botanistes d'opérette cherchant à imposer leur dictature.

Laurent Berthod | 04 novembre 2014 à 17h11 Signaler un contenu inapproprié

J'ajoute que les responsables politiques sont contrôlés par les citoyens : c'est le principe de l'élection. Si les citoyens ne sont pas contents de leurs élus, ceux-ci ne sont pas réélus. C'est en ce sens que l'on peut dire que les élus représentent l’intérêt général, dans la mesure ou celui-ci existe, ce que contestent certains penseurs de la philosophie politique, et en tout état de cause la majorité de la population. Les contestataires, quant à eux ne sont qu'un fraction du "peuple", dans le cas qui nous occupe, ultra minoritaire et violente, qui plus est. J'espère bien que ce n'est pas FNE qui va faire la loi dans notre pays, mais les élus, on n'est pas au far-west.

Laurent Berthod | 04 novembre 2014 à 17h46 Signaler un contenu inapproprié

Le débat commençait à être intéressant mais vous êtes revenu sur votre "rhétorique" initiale, à savoir un anti-écologisme primaire incapable d'écouter des arguments et de débattre posément.

Dans votre 1er post, vous indiquiez qu'il ne faut pas "cédez à l'intimidation et la violence" alors que votre dernier post met en garde vis à vis "des agriculteurs désespérés " qui ne prendraient pas de gant avec des idées contradictoires.
L'intimidation serait-elle à géométrie variable : irrespectable chez les opposants, mais normal chez les agriculteurs ?

Je remarque également que vous n'avez aucun argument à m'opposer sur l'absence de concertation, de débat et de transparence qu'il y a eu sur ce projet, tout comme tant d'autres.
De quel côté est donc la dictature que vous ne cessez de scander à propos des opposants à ce projet ?
Je continue de penser que la véritable problématique de ce projet mineur, n'est pas environnementale, mais est problème de représentation démocratique dans notre pays.

robin81 | 04 novembre 2014 à 18h32 Signaler un contenu inapproprié

Les agriculteurs c'est la survie de leurs exploitations qui se joue, la possibilité de pouvoir continuer à vivre de leur métier. Les petits écolos d'opérette, c'est leur révolte d'ado attardés.

Pour le reste ma réponse est dans mon message d'hier à 17 h 46. La démocratie ce n'est pas la concertation avec des opposants systématiques et obstinés, qui ne sont même pas du coin, mais accourus de tous les squats de France, ce sont les décisions prises par des élus responsables devant leurs électeurs. La démocratie ce n'est pas FNE c'est le Conseil Général.

Laurent Berthod | 05 novembre 2014 à 10h07 Signaler un contenu inapproprié

Passionnant débat, Robin81, je vous admire de garder un tel calme et une telle politesse avec LB qui, comme à son habitude joue à fond la provoc, l'insulte et l'agression...

J'ai juste une question aux deux protagonistes qui me répondront sans doute à l'opposé :

Comment un projet visant à permettre l'irrigation d'une trentaine de fermes peut obtenir une Déclaration d’intérêt Général ? Surtout lorsqu'elle détruit une zone humide (si médiocre sois t-elle) qui, elle, a un intérêt général en terme de service écologique...

Je mène moi-même des projets nécessitant cela (notamment restauration d'un cours d'eau) et j'ai constaté qu'obtenir cette DIG n'est pas une simple formalité... Un projet de barrage pour de l'irrigation n'aurait pas eu cette DIG en Moselle, d'après ce que j'ai pu comprendre (CF ONEMA, DDT...).

Laurent, vous avez raison, les agriculteurs jouent la survie de leur exploitation... Mais est-il pertinent de se spécialiser dans une culture demandeuse d'eau dans une région où les précipitations sont faibles pour ensuite demander la construction d'une réserve avec de l'argent public ? Dans ce cas, les citoyens locaux ou d'ailleurs on le droit de demander des comptes à leurs élus...

Il est par ailleurs amusant de vous voir écrire sur les décisions d'élus à respecter l'exact opposé de ce que vous dites au sujet de l'interdiction des OGM... Pour ma part, dans les 2 cas, c'est l’intérêt général qui doit prévaloir. Où est l’intérêt général de ce barrage ?

jujuniep | 06 novembre 2014 à 10h08 Signaler un contenu inapproprié

Les citoyens locaux sanctionneront les élus aux prochaines élections s'ils le souhaitent.

Les petits crétins qui s’opposent de façon violente aux travaux ne sont pas des locaux, ce sont des "révolutionnaires" non pas professionnels mais amateurs qui viennent de tous les squats de France, qui vivent des allocations payées par les contribuables et qui crachent sur le système dont ils sont les parasites.

Si les agriculteurs se livrent à ces cultures c'est qu'ils n'ont pas de meilleure option. Il faut arrêter de prendre les agriculteurs pour des demeurés.

Laurent Berthod | 06 novembre 2014 à 11h35 Signaler un contenu inapproprié

Laurent,

Si faire de la maïsiculture dans une région à faible pluviométrie et demander ensuite à construire des barrages avec l'argent public est "la meilleure option", alors oui, CES agriculteurs sont des demeurés.

Arrêtez de vouloir défendre l'indéfendable sous prétexte qu'il y a des écolos à dégommer dans l'histoire...

En Alsace, ils font de la monoculture de maïs dans les terres les plus fertiles de France, très humides, arrosées et, en plus, irriguent en puisant dans un nappe immense et des rivières abondantes... Je ne dis pas que c'est bien (je trouve même que c'est une catastrophe) mais pour un agriculteur alsacien, c'est la meilleur option.

On fait du riz dans la Camargue et pas dans la Crau pourtant juste à coté... Ceux qui voudraient essayer, même en détournant toute l'eau de la Durance seraient qualifiés de demeurés...

Quand à la contestation, une association nationale à le droit de s'opposer à un projet, qu'il soit local ou pas. Sa "localitude" ne change rien au fait que ce soit (éventuellement) un mauvais projet.

Et donc pour vous, la démocratie consiste à élire un gars et fermer sa gueule durant 5 ou 6 ans ensuite ? Pourtant je vous ai lu critiquer violemment bon nombre de décisions de notre Président...

Vous êtes donc prêt à vous dédire pour essayer d'avoir toujours raison... Triste.

jujuniep | 06 novembre 2014 à 14h52 Signaler un contenu inapproprié

Jujuniep, puisque vous êtes si génial que ça, que vous êtes monsieur je sais tout, que vous connaissez si bien les exploitations de Sivens , dites nous ce qu'elle pourraient faire de mieux et puis allez leur expliquer. Non mais, vous êtes d'une arrogance et d'un mépris inqualifiables.

FNE n'a aucune légitimité démocratique. Il n'est responsable devant personne. Les élus sont responsables devant leurs électeurs, les syndicats devant les gens des professions qu'ils sont censés défendre.

FNE n'a aucune légitimité scientifique ni technique. C'est au ramassis d’organisations militantes et activistes qui vivent indûment de subventions accordées généreusement par l'Etat, à mon avis de façon absolument injustifiée, et font monter la mayonnaise à chaque fois qu'elles peuvent pour entretenir leur juteux commerce et les salaires confortables de leurs dirigeants.

Laurent Berthod | 06 novembre 2014 à 17h59 Signaler un contenu inapproprié

La question qui se pose n'est pas de comparer les conditions de culture du maïs dans le Tarn et en Alsace mais de comparer les avantages/inconvénients des différents cultures à Sivens pour savoir s'il y aurait une culture plus rentable que le maïs. En outre le maïs pousse assez bien à Sivens et la retenue est d'abord faite pour sécuriser les rendements les années les plus sèches. Les aléas climatiques ça existe, Monsieur Jujuniep, qui ne connait pas le B-A-BA de l'agriculture

La comparaison avec l'Alsace n'est pas un raisonnement c'est un sophisme.

Laurent Berthod | 06 novembre 2014 à 18h06 Signaler un contenu inapproprié

Merci jujuniep de votre question sur l'intérêt général de ce projet qui est le fond du problème.
La procédure de déclaration d’intérêt général a bien été respectée dans le cadre de ce projet (enquête public, avis des différentes commissions ...), mais elle l'a été à partir de données non actualisées ou faussées :
- nombre d'irrigants déterminés à partir de données cadastrales et non à partir d’un réel besoin
- dilution de la pollution de la laiterie de Montauban rejetant ces eaux dans le Tescou alors que ces rejets non conformes n’existent plus depuis la mise aux normes de la laiterie.
- soutien de l’étiage suivant les recommandations de débit d’étiage estivale formulées par la CACG quiest le principal promoteur du projet (bureau d’études, assistant à la maitrise d’ouvrage et exploitant).
L’enquête publique, basée sur ces données faussées, a donc conclu un avis favorable sous réserve que les différentes commissions de protections de la nature donnent un avis favorable au projet. Le hic, c’est que 2 de ces 3 commissions ont donné un avis défavorable au projet, et malgré cela la préfecture a pris l’arrêté de déclaration d’utilité public…

Bref, ce projet est un passage en force des institutions, à l’instar du projet du barrage de Fourrogue construit en 1997 et identique à Sivens dont la déclaration d’intérêt publique a été cassé par le tribunal administratif de Bordeaux après les travaux.

Suite ...

robin81 | 07 novembre 2014 à 12h08 Signaler un contenu inapproprié

Suite ....
Ce projet est réalisé contre l’intérêt général mais pour l’intérêt de quelques-uns :
- 20 à 30 exploitations agricoles pour l’irrigation de culture
- La CACG qui souhaite construire des gros barrages (cette société est rétribuée au pourcentage de l’investissement) pour renflouer ces caisses (baisse des dotations publiques)
- Les politiques et notamment M. Carcenac qui, grâce à ce projet, s’accorde le vote des maires des petites communes tarnaise (principalement issus de monde agricole ou vinicole) afin de devenir sénateur du Tarn en septembre dernier
- Et j’en oublie sûrement …

Quant aux réactions de M. ,elles sont très révélatrices des personnes s’opposant aux opposants du projet : au fil des échanges, on se rend compte que leur principal motivation est un anti écologisme primaire et sectaire.
M. débat pour casser de l’écolo, au prix de nombreuses contradictions, clichés et injures. Il se trompe de combat car qu’il ne comprend pas que la majorité des opposants locaux ne sont pas écologistes mais de simples citoyens dégoûtés du système politique actuel dans lequel il se complaît. Mais pour voir cela, il faut venir sur le terrain et échanger avec les opposants comme les partisans, choses que M. est bien incapable de faire compte tenu de son absence d’ouverture d’esprit.

robin81 | 07 novembre 2014 à 12h10 Signaler un contenu inapproprié

Depuis que le législateur a édicté l'obligation de faire une étude d'impact pour tout projet d'aménagement, il est assez facile, avec un bon avocat, de faire reconnaître par le tribunal administratif que l'étude est incomplète, imprécise, faite de façon insatisfaisante et de faire annuler la déclaration d'utilité publique. C'est très souvent facile à démontrer car il est pratiquement impossible dans une étude d'impact de tout prévoir.

Attaquer les études d'impact c'est le moyen le plus efficace que les écolos ont trouvé pour faire tomber notre pays dans le sous-développement.

Laurent Berthod | 12 novembre 2014 à 00h31 Signaler un contenu inapproprié

La majorité des opposants locaux sont-ils la majorité des locaux, that is the question.

Laurent Berthod | 12 novembre 2014 à 00h32 Signaler un contenu inapproprié

Le débat s’apaise et redevient constructif : j'en suis ravi.
Pouvez vous préciser votre notion de "sous développement" : s'agit il de développement financier, économique, social, humain ?
Quant à l'opinion des locaux et des citoyens en général, il faudrait que ces derniers aient accès à des "informations factuelles" et non partisanes sur ces sujets, chose que les médias traditionnels actuels ne font pas.

robin81 | 12 novembre 2014 à 09h55 Signaler un contenu inapproprié

Merci à Robin81 pour ces éléments complémentaires sur l’intérêt général et désolé d'avoir tardé à répondre.

Avec ces éléments, je vous confirme que dans bien d'autres départements et dans une procédure non pipée, la DIG n'aurait jamais été accordée, ne serait-ce que par l'avis négatif d'une seule autorité environnementale.

Laurent Berthod, vous avez beau dire qu'on peut toujours contester une études après coup, ce qui est vrais..., comment justifier un projet dont le seul intérêt public (diminution de la pollution) a disparut de l'équation et où les données de débit d'étiage sont avancées par l'organisme qui construira le barrage ?

Pouvez-vous me donner des avantages à ce barrages pour la population du Tarn qui justifierai un "intérêt public" ?

Quand à mon arrogance, c’est marrant de vous voir écrire ça, vous le spécialiste du mépris, de l'insulte et de la provoc dont vous avez fait votre fond de commerce...

Le B-A.BA de l'agriculture, c'est principalement de produire en fonction des capacité de son sol/climat... Si le maïs pousse bien dans le Tarn, pourquoi avoir besoin de barrages ? Si les aléas climatiques rendent cette culture trop incertaine, pourquoi la continuer ? Il faudrait savoir... Et ce que je sais, moi, l'arrogant, c'est que faire de la monoculture de maïs dans un région à la pluviométrie incertaine et demander des barrages avec l'argent public, c'est se f... de la g... du monde !

Les gens n'ont pas à payer pour une hérésie agronomique.

jujuniep | 17 novembre 2014 à 09h32 Signaler un contenu inapproprié

"Le B-A.BA de l'agriculture, c'est principalement de produire en fonction des capacité de son sol/climat..."

Vous rigolez ou quoi. Le B.A.BA de l'agriculture depuis des temps immémoriaux c'est de cultiver en zones sèches grâce à l'irrigation. Les brillantes civilisations qui se sont succédé en Mésopotamie, plusieurs millénaire avant notre ère, doivent tout à l'irrigation.

Inculture, quand tu nous tiens, tu fais dire n'importe quoi.

Hérésie ! Voilà les inquisiteurs qui reviennent. L'écologisme, ou l'inquisition des temps postmodernes.

Laurent Berthod | 17 novembre 2014 à 10h22 Signaler un contenu inapproprié

Vous voulez savoir qui sont et comment se comportent les zadistes, tapez sur votre moteur de recherche : Pierre-Alexandre Bouclay à propos de son infiltration dans les milieux altermondialistes.

Intolérance, dictature, totalitarisme, violence, vol, déprédations, etc.

A l'opposé, à Albi, samedi, entre 3000 et 5000 partisans de la démocratie ont manifesté contre la dictature des activistes.

Laurent Berthod | 17 novembre 2014 à 10h29 Signaler un contenu inapproprié

Ce cher Laurent Berthod n'a vraiment rien compris au mouvement d’opposition au projet de Sivens et ce n'est pas faute de lui avoir expliquer, mais il ne veux rien entendre ce qui révèle, de nouveau, son sectarisme primaire. Il continue de s'enfermer dans des carcans politiques qui sont loin des réalités de terrain.

Laurent Berthod pense que la ZADISTES représentent la majorité des opposants au projet de Sivens. Or, il s'avère que ces derniers ne sont qu'une centaine alors que les rassemblements du 25 octobre et du 2 novembre ont réuni plusieurs milliers de citoyens pacifiques sur la zone du Testet (voir les nombreux article de presses sur le sujet). Mais pour voir cela il faut retirer ces œillères et ne pas lire comme "paroles d'évangile" les informations diffusées dans les médias partisans.

Je invite donc Laurent Berthod à sortir de chez lui et à venir sur le terrain lors d'un prochain rassemblement sur site pour qu'il se rende compte par lui même que la majorité des opposants sont pacifiques.

Par ailleurs, on attend toujours la précision de Laurent Berthod sur sa notion de "sous développement ".

robin81 | 17 novembre 2014 à 14h10 Signaler un contenu inapproprié

Mon cher robin81,

Il n'y a pas besoin de venir sur le terrain pour comprendre les principes de la démocratie.

Ce ne sont pas les opposants à la retenue que je désigne comme dictatoriaux et totalitaires. Ce sont les zadistes.

Qui empêche les décisions démocratiquement décidées d'être exécutées ? Ce ne sont pas les milliers d'opposants qui ont défilé les 25 octobre et 2 novembre. C'est la "centaine", selon vous, de zadistes (je crois qu'ils sont un peu plus qu'une centaine mais à peine plus de trois ou quatre centaines).

Le 15 novembre il y a eu plusieurs milliers de partisans de la retenue qui ont manifesté à Albi, tout aussi pacifiquement que les opposants l'avaient fait les 25 octobre et 2 novembre.

Question : en démocratie, qui départage les quelques milliers d'opposants et les quelques milliers de partisans ?

Réponse : les ÉLUS, pas les ZADISTES.

Merci de m'avoir lu.

Bien à vous.

Laurent Berthod | 17 novembre 2014 à 23h32 Signaler un contenu inapproprié

LB, la Mésopotamie est une région "entre 2 fleuves" qui était à cette époque, à l'image de la vallée du Nil, une des plus fertile...

M'avez-vous entendu critiquer l'irrigation de la Crau grâce aux canaux de la Durance ? Ou même, dans une moindre mesure, l'irrigation en Alsace, au dessus d'une immense nappe phréatique.

Comment pouvez-vous comparer une l'agriculture dans la Mésopotamie avec la construction d'un barrage à Sivens ?? Et si, un des fondements de l'agriculture c'est de s'adapter à son sol et son climat pour choisir ses productions et ses modes de productions. Ex : on ne fait pas de pois dans les terres à cailloux... c'est comme ça.

Ne pas respecter ce B.A-BA conduit à des situations désastreuses aujourd'hui où l'on draine et retourne des près pour faire du maïs ensilage qui est, une année sur 2, inondé au moment de la récolte et on est obligé de défoncer la parcelle avec des chenillards ou de faire du maïs grain... C'est ça la "modernité" pour vous ?

Je vous l'ai déjà dit, cher LB, mon inculture est avérée dans bien des domaines mais si vous voulez parler d'agriculture/d'élevage, je vous prends quand vous voulez ;)

Quand aux terroristes verts totalitaires infiltrés, j'apprécie votre commentaire tout en nuance... Il est, encore une fois, comique de vous voir soutenir des procédés et des jugements de valeurs que vous dénoncez d'habitude violemment lorsqu'on s'en prend à Monsanto et autre...

Vous dites tout et son contraire en permanence... Affligeant.

jujuniep | 18 novembre 2014 à 09h19 Signaler un contenu inapproprié

J'ai déjà répondu à vos âneries que vous prenez pour de l'agronomie.

Laurent Berthod | 18 novembre 2014 à 14h30 Signaler un contenu inapproprié

Laurent,

1. Non, vous n'avez pas répondu concernant la pertinence de faire du maïs là où il n'y as des déficit chronique d'eau.... Vous m'avez juste traité d'inculte, sans autre forme d'argument.... comme d'hab !

2.vous n'avez pas non plus répondu à la question de fond sur les intérêts publics d'un tel barrage...

Par ailleurs, vos chers élus, qui sont les seuls garants de la démocratie, ont moins de crédit à vos yeux et deviennent des escrocs lorsqu'ils interdisent les OGM et légifèrent sur les pesticides. Bizarre....

Vous avez une appréciation de la démocratie à géométrie variable !

jujuniep | 20 novembre 2014 à 09h22 Signaler un contenu inapproprié

Sur le maïs j'ai répondu (peut-être à un autre intervenant que vous, je ne sais plus). Si vous ne savez pas lire il faut relire. Mais il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Je combats celles des idées et des décisions de nos gouvernants que je trouve démagogiques, mais je respecte la démocratie. Je ne vais donc pas avec des gens qui pensent comme moi occuper la cours du ministère de l'Agriculture et balancer des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre, jusqu'à ce que Monsieur Le Foll revienne sur l'interdiction des OGM. C'est cela que je reproche aux zadistes. Je ne reproche rien aux opposants qui défilent pacifiquement.

Je ne suis pas juriste donc je ne sais pas ce qui permet de fonder une déclaration d'utilité publique. Ce que je sais c'est que cette retenue permettra a plusieurs exploitations agricoles de mieux vivre, aux familles de s'enrichir et que, de même qu'il y il y a une spirale de la pauvreté, il y a une spirale de la richesse, laquelle diffusera autour de ces seules exploitations.

Laurent Berthod | 20 novembre 2014 à 12h37 Signaler un contenu inapproprié

Je crois que Berthod a sombré dans la psychose, peut-on lui conseiller une consultation, une thérapie! Il est terrifiant d'imaginer qu'un type comme lui ait pu exercer une quelconque responsabilité.

JFK | 28 novembre 2014 à 11h03 Signaler un contenu inapproprié

@JFK,

J'ai exercé mes responsabilités en professionnel rigoureux et exigeant. Si en France il y avait plus de professionnels et moins de militants ou de démagogue aux postes de responsabilité notre pauvre pays se porterait mieux.

Quels propos ai-je tenu qui puissent faire soupçonner que je sois atteint de psychose ? C'est facile d'insulter un contradicteur, encore faut-il être capable de justifier ses insultes ! Avec mon plus profond mépris.

Laurent Berthod | 01 décembre 2014 à 14h37 Signaler un contenu inapproprié

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