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Actu-Environnement

L'Ademe réhabilite un centre de tri abandonné près de Bordeaux

Une fois n'est pas coutume, une chaîne de tri a été mise en place pour valoriser des déchets abandonnés après la mise en liquidation judiciaire d'une société près de Bordeaux. Elle permettra de valoriser 50 % des déchets sur le site.

TECHNIQUE  |  Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  R. Pin

La société Editrans a recueilli pendant plusieurs années à Bassens, près de Bordeaux, des déchets non dangereux d'entreprises, dans des conditions qui ont conduit l'autorité préfectorale à suspendre son fonctionnement et à prescrire des mesures d'urgence pour la mise en sécurité du site.

Mandatée par la préfecture, l'Ademe a débuté, en décembre 2017 l'évacuation des déchets : 12 000 tonnes de bois, ferrailles, plastiques, et gravats laissés à l'abandon après la mise en liquidation judiciaire de la société.

Habituellement, les déchets des sites à responsables défaillants sont intégralement enlevés et enfouis. Mais pour cette opération, une chaîne de tri a été mise en place. « On s'est rapidement rendu compte que les déchets pouvaient être valorisables, et nous avons mis en place une chaîne de tri assez complexe », explique Alexis Lunel, ingénieur, chef de projet à l'Ademe.

Les gravats pourront être réutilisés en sous-couche routière. Les métaux, bois, gaines plastiques et pneus, sont emmenés vers des centres de traitement adaptés. Au total, 50 % des déchets du site Editrans seront valorisés. « On est sur une approche vertueuse qui consiste à mettre en sécurité, à réhabiliter en intégrant le principe de l'économie circulaire, à valoriser les matériaux en place, pour devenir des matières premières », précise Lionel Poitevin, directeur régional Ademe Nouvelle-Aquitaine.

Six personnes travaillent quotidiennement sur le site. En moyenne, 150 tonnes de déchets sont traitées chaque jour, et les opérations se termineront en mai. Coût de la réhabilitation du site : 1,5 million d'euros, entièrement pris en charge par l'Ademe. L'Agence traite actuellement 250 sites pollués à responsables défaillants dans toute la France.

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