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Actu-Environnement

73 députés proposent une loi pour généraliser l'enseignement sur le climat et l'environnement à la fac

Gouvernance  |    |  R. Boughriet

Le 19 septembre, 73 députés de tous bords ont déposé une proposition de loi à l'Assemblée nationale pour généraliser l'enseignement sur le climat et l'environnement dans les formations des étudiants. Le texte propose que "les établissements d'enseignement supérieur intègrent systématiquement dans leurs formations l'enseignement des enjeux liés à la préservation de l'environnement et de la diversité biologique et aux changements climatiques".

Cette proposition de loi  (1) est portée par Delphine Batho, députée non inscrite et ancienne ministre socialiste de l'Ecologie, ainsi que le député non inscrit Matthieu Orphelin (ex LREM) et le député LREM Cédric Villani. Les parlementaires déplorent que "les enjeux climat-énergie [soient] encore peu enseignés, et a fortiori dans la formation post-bac".

Leur texte veut répondre à l'appel lancé, le 15 septembre, par plus de 80 dirigeants d'établissements supérieurs  (2) à l'Etat. Dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche, ces derniers déplorent que "moins d'un quart" des formations du supérieur abordent les sujets climatiques. Alors que ce vendredi 20 septembre, les jeunes du monde entier se mobilisent pour le climat, la proposition de loi "entend traduire sur le plan législatif la volonté, exprimée tant par les étudiants du Manifeste Etudiant Pour un Réveil Ecologique que par l'appel des enseignants et directeurs d'établissement", indiquent les parlementaires dans l'exposé des motifs. La proposition de loi comporte vingt articles au total. Elle inclut aussi l'élargissement de cet enseignement à toutes les écoles et établissements scolaires publics. Le texte prévoit en outre l'élection d'un vice-président en charge des enjeux écologiques au sein des conseils d'administration des universités.

1. Télécharger la proposition de loi
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-34073-proposition-loi-climat-environnement-enseignement-superieur.pdf
2. Consulter la tribune des 80 dirigeants des établissements supérieurs publiée dans le Journal du Dimanche
https://www.lejdd.fr/Societe/exclusif-formons-tous-les-etudiants-aux-enjeux-climatiques-lappel-de-80-dirigeants-detablissements-3919612

Réactions6 réactions à cet article

on va recruter parmi les gilets jaunes, les adeptes de sainte Greta pour enseigner au fait quoi ??? Il n'y a plus que des climatologues autoproclamés,à l'exemple de Jozel glaciologue grenoblois qui travaillait au CNRS et qui n'arrivait pas à affirmer sa paranoïa sans tout casser !!!

zhaooo2000 | 23 septembre 2019 à 15h51 Signaler un contenu inapproprié

Il n'est que temps (sans jeu de mot) c'est un véritable devoir de mettre l'enjeu climatique dans les programmes à tous les niveaux, mais ça ne suffit pas, car ces populations de jeunes sont déjà toutes très conscientes de ce qu'elles vont devoir affronter; non ! ce serait plutôt aux vieux climato-sceptiques qui prennent de haut la petite Greta, et la ridiculisent, de devoir se former: on constate qu'ils n'ont strictement aucune formation scientifique et se permettent de pérorer sur des sujets qui leur échappent; on devrait les disqualifier d'office, car leur parole ne compte plus, c'est justement à cause d'eux que nous en sommes là et ils n'auront pas à payer pour toutes les mauvaises décisions qu'ils auront prises ou laissé prendre. Une tribu de vieux schnocks dont on se passerait bien.

gaia94 | 24 septembre 2019 à 00h16 Signaler un contenu inapproprié

Enseignement ô combien utile. Excellente initiative.

Pégase | 24 septembre 2019 à 09h34 Signaler un contenu inapproprié

L'ouverture aux facs scientifiques paraît aller de soi mais il faut surtout informer 'et former ' les futurs décideurs :Ecoles des Ponts ,Polytechnique ,Agro etcs ans oublier l'Ecole de la magistrature indispensable quant on constate l'ignorance des juges des T.A. ou pire les décisions à sens contraire de l'écologie qui sont la règle au Conseil d'Etat .

sirius | 24 septembre 2019 à 12h20 Signaler un contenu inapproprié

Le pire est quand même que ces décideurs,aujourd'hui, qui ont fait ces écoles dont vous parlez sont bien conscients de l'enjeu climatique (ils ne sont pas si bêtes que ça!) mais ils font passer leurs intérêts, financiers ou de carrière ou les deux , avant tout le reste; les préfets, chargés de faire appliquer la loi sont les premiers à se défiler devant leurs responsabilités et privilégient leurs amis entrepreneurs ou riches tout simplement. Il faut voir leurs têtes dans les commissions! Pas fiers d'être là ,dans la langue de bois en permanence, quand ils ne mentent pas carrément. les juges sont pris entre le marteau et l'enclume et s'ils ont des convictions vacillantes...ce sont surtout les mentalités qu'il faudrait changer, regardons la réalité en face: la France est très mal située sur le barême de la corruption, et le plus grave c'est que les pouvoirs publics , donc des fonctionnaires, sont eux mêmes corrompus. Ll'actualité nous en donne suffisamment d'exemples; l'honneur et la probité , est ce que ça s'enseigne à l'école ? Autrefois , oui, maintenant , non.

gaia94 | 24 septembre 2019 à 16h00 Signaler un contenu inapproprié

@ gaia94 : si je suis d'accord avec vous globalement, je pense qu'il faut en revanche être bien plus nuancé avec une supposée corruption endémique des fonctionnaires d'Etat ou de collectivités territoriales. Sans doute, certains sont prêts à tout pour obtenir une promotion et changer de poste, pour une chasse sur les terres de M. de Machin Chose ou tout simplement se foutent royalement de l'écologie. Mais de plus en plus d'autres se rendent compte que les discours incantatoires ou démagogiques émanant de leurs ministères respectifs sonnent faux, certains ont même de réelles convictions écologiques mais leur hiérarchie ne leur laisse pas beaucoup de latitude pour les exprimer. Je me souviens que du temps où le ministère de l'environnement étant piloté par Mme Voynet, les préfets et les DDAF de l'époque avaient une approche bien plus ouverte de l'écologie et de ses acteurs de terrain. Aussi, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.

Pégase | 24 septembre 2019 à 17h37 Signaler un contenu inapproprié

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