Rassemblant les principaux acteurs de la recherche publique et les industriels du secteur, il poursuit un objectif : accélérer l'innovation et le développement de l'activité industrielle dans le domaine des batteries pour ''répondre au mieux à l'exigence d'une consommation énergétique compatible avec le Grenelle de l'environnement'', indique le ministère de la recherche dans un communiqué.
Selon le dossier de presse, cette organisation réduira les ''temps de transfert des connaissances des laboratoires vers l'industrie, offrira aux industriels une vision claire des projets des différents laboratoires et définira une stratégie scientifique'' partagée entre ces acteurs. Cette nouvelle stratégie doit permettre à la France de ''devenir un leader mondial dans le domaine du stockage de l'énergie et des applications qui en découlent'', a déclaré Valérie Pécresse.
Le réseau national s'appuiera sur deux centres de recherche : un centre de recherche en amont et un centre de recherche technologique. Le premier aura pour mission d'explorer les nouveaux concepts de batteries et plus particulièrement les matériaux à hautes performances. Il sera constitué de huit laboratoires français et piloté par le CNRS. Le second testera et validera les concepts de batteries issus du premier. Il sera piloté par le CEA et s'appuiera pour l'essentiel sur les activités du CEA/Grenoble-Chambéry, avec le soutien notamment de l'IFP, de l'Ineris et de l'Inrets.
La gouvernance du réseau national sera, quant à elle, assurée par un comité de pilotage, un conseil scientifique et technologique et une cellule de concertation pour la gestion des brevets.
Article publié le 06 juillet 2010