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Actu-Environnement

Lancement du premier chantier de la planification écologique sur la gestion de l'eau

Eau  |    |  D. Laperche

Le premier chantier de la planification écologique est désormais lancé et il sera consacré à la gestion de l'eau : en déplacement à Marseille, les ministres chargés de la Transition écologique et de la Santé l'ont lancé en présence du ministère de l'Agriculture. Parmi ses objectifs ? « Accélérer la mise en œuvre d'actions concrètes et quantifiables pour une gestion de l'eau plus résiliente et plus sobre. » Pour mémoire, l'horizon fixé par les Assises de l'eau est une baisse de prélèvements de 10 % d'ici à 2025 et de 25 % d'ici à 2035.

« Nous allons associer les acteurs de la gestion de la ressource en eau et construire ensemble une liste d'actions concrètes que nous présenterons début 2023, a indiqué Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Ce changement de paradigme nous permettra d'améliorer nos capacités d'anticipation pour limiter les conflits d'usage, et d'organiser collectivement l'effort de sobriété. »

Selon le ministère, ce plan d'actions s'articulera autour de trois axes prioritaires : la sécurisation de l'eau potable, l'innovation au travers de l'investissement dans des infrastructures de gestion des eaux usées, et l'anticipation des crises hydriques.

Certains, comme l'association France Nature Environnement (FNE), s'interrogent toutefois sur l'utilité de cette approche dans le secteur de l'eau, déjà doté d'outils comme les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) ou les schémas d'aménagement et de gestion de l'eau (Sage).

« Bien que la politique de l'eau soit structurée, organisée et fortement outillée, j'ai pu constater, durant cette sécheresse historique, que nous devions aller plus loin pour être à la hauteur face au dérèglement climatique, a opposé Bérangère Couillard, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de l'Écologie. On évalue à 81 % l'effondrement des espèces d'eau douce, trop de territoires sont en déficit, des nappes sont contaminées. Nous devons donc agir, accélérer de manière coordonnée, c'est l'objectif de ce chantier. »

Réactions1 réaction à cet article

C'est émouvant, un ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et une secrétaire d’État en charge de l'écologie qui se rendent compte qu'il y a comme un petit soucis en France dans la gestion quantitative te qualitative de la ressource en eau. Mais ils n'auront pas trop à s'investir sur ce dossier glissant : le Varenne agricole de l'eau est déjà passé par là et ses ténors ont fait en sorte que tout change pour que rien ne change, tout particulièrement dans le système agricole intensif.

Pégase | 06 octobre 2022 à 14h50 Signaler un contenu inapproprié

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