Le 30 janvier, la Fédération nationale des chasseurs (FNC) a publié la réponse de la secrétaire d'État à la Biodiversité Bérangère Abba qui s'oppose à prolonger en février la chasse des oies cendrées.
« Comme l'an passé, le ministère de la Transition écologique a débouté les chasseurs qui réclamaient une dérogation afin de tirer ces oiseaux migrateurs jusqu'à la fin février », rappelle le quotidien Libération. La date de fermeture de la chasse aux oies sauvages est fixée au 31 janvier.
« Il aura fallu aller 13 fois devant le Conseil d'État et déposer plainte auprès de la Commission européenne pour obtenir de la France la fin de la chasse illégale des oies sauvages en cours de migration », souligne la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) sur Twitter.
Saisi par la LPO, le Conseil d'État avait annulé les arrêtés ministériels qui avaient été pris pendant plusieurs années pour prolonger cette chasse jusqu'en février. En juillet 2020, la Commission européenne a aussi adressé un avis motivé à la France pour qu'elle se mette en conformité avec la directive du 30 novembre 2009 sur la conservation des oiseaux sauvages. L'exécutif européen pointe l'autorisation généralisée de la chasse à l'oie cendrée après le début de sa migration vers les sites de reproduction.