Ça y est. C'est écrit dans la loi mobilité en cours de discussion au parlement. La France interdira la vente des véhicules thermiques (essence ou diesel) en 2040. Pour les remplacer, le véhicule électrique fait office de favori. Or, les différents volets de son bilan environnemental interrogent. Surtout qu'il existe des pistes de reflexion pour l'améliorer.
L'origine décarbonée de l'électricité française est un avantage majeur. L'évolution du mix électrique vers moins de nucléaire et plus d'énergie renouvelable est aussi un bon point. La réduction des émissions polluantes et du bruit est un point fort pour la qualité de vie dans les villes. Le bât blesse surtout du côté de la fabrication des véhicules électriques et de leurs batteries qui se situe hors Europe dans des usines peu efficientes et polluantes. Réintégrer cette phase industrielle sur le territoire Européen serait un moyen d'améliorer le bilan environnemental. Et pour compenser la dette polluante de la fabrication, la phase d'usage doit être la plus longue possible : autopartage des véhicules, seconde vie aux batteries, les voies d'amélioration sont nombreuses.
Florence Roussel, rédactrice en chef d'Actu-Environnement, en débat avec ses invités :

