Jeudi 1er avril, Surfrider a publié son bilan environnemental pour l'année 2020. L'ONG y présente les résultats des « Initiatives océanes », son programme de nettoyage des plages européennes destiné à alimenter son travail sur la pollution par les déchets aquatiques.
Cette 27ième édition, marquée par la pandémie, a permis de mener 1 522 initiatives qui ont donné lieu à 482 fiches bilan. La fondation explique que 63 % des déchets ramassés sont des objets à usage unique. Le déchet le plus retrouvé reste le mégot de cigarette, suivi des fragments de plastique d'une taille comprise entre 2,5 et 5 cm et des fragments de polystyrène de même taille. Au pied du podium figure le matériel de pêche (filets et cordes entremêlées), suivi des sacs plastique (et fragments), des bouteilles en plastique et des bouchons. Ce « top 10 » des déchets les plus présents est complété de morceaux de verre, de déchets sanitaires (cotons-tiges) et d'emballages alimentaires.
Ces collectes de données « permettent aux membres de Surfrider Europe de réfléchir aux mesures les plus adaptées pour réduire la pollution à la source ». L'ONG fait état de deux types de déchets à grands enjeux pour 2021 : les granulés en plastique industriels et les mégots de cigarette. S'agissant du premier sujet, des discussions sont en cours au niveau européen pour réduire les pertes dans l'environnement de cette matière première utilisée par les plasturgistes. Quant aux mégots, ils font l'objet d'une filière de responsabilité élargie du producteur (REP) qui entre en vigueur en France cette année et dans toute l'Union européenne en 2023.