Les émissions restent toutefois légèrement supérieures aux quotas alloués pour l'année (2,08 MteqCO2) et notamment en ce qui concerne l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. Les résultats sont en revanche positifs pour la Slovaquie, la Roumanie, la France et le République Tchèque. Au niveau local, la Commission remarque que seul 1 % des installations, pour la plupart des petites entreprises, n'ont réussi à atteindre leurs émissions avec le nombre requis de quotas.
Par ailleurs, alors que les pays avaient la possibilité de puiser dans les quotas de CO2 issus de Mécanisme de développement propres (MDP) et de Mécanisme de mise en œuvre conjointe (MOC), ils ne les ont pas beaucoup utilisés (6%). 41 % des crédits MDP ont été générés par des projets en Chine et presque un tiers par des projets en Inde.
La seconde période du système ETS porte sur les années 2008-2012 et coïncide avec les obligations de réduction d'émissions du protocole de Kyoto. Les quotas alloués pour cette période doivent permettre de réduire de 6,5% les émissions des installations concernées.
Article publié le 18 mai 2009