Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

La Commission lance une consultation publique sur les biocarburants

Dans le cadre de la nouvelle politique énergétique pour l'Europe qui propose notamment un objectif contraignant de 10 % de biocarburants dans les transports d'ici 2020, la commission lance une consultation sur les biocarburants.

Agroécologie  |    |  C. Seghier
La nouvelle politique énergétique pour l'Europe, récemment adoptée propose un triple objectif d'ici à 2020. L'UE s'est tout d'abord engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport à 1990 à l'horizon 2020. Cet effort de réduction pourrait même être porté à 30% si d'autres pays développés s'engagent à atteindre des réductions d'émission comparables et que les pays en développement les plus avancés sur le plan économique parmi lesquels la Chine, apportent une contribution adaptée à leurs responsabilités et à leurs capacités respectives.
Les États-membres se sont également engagés à un gain de 20 % en terme d'efficience énergétique.

Enfin, les 27 ont pris l'engagement collectif de faire passer la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie, dite énergie primaire, de 6,5 à 20% d'ici à 2020. Si cet objectif global se fera avec une approche différenciée par pays pour tenir compte de certaines spécificités nationales et qu'une répartition des charges sera négociée de manière séparée à partir de propositions que la Commission européenne soumettra entre juillet et septembre, une teneur obligatoire de 10% de biocarburants dans les carburants classiques a été retenue dans cette optique.

C'est dans ce contexte et de manière à élaborer des propositions permettant de traduire le dernier objectif sous une forme législative que la Commission européenne vient de lancer une consultation publique concernant les biocarburants. Les biocarburants jouent un rôle essentiel pour améliorer la sécurité de l'approvisionnement et réduire l'émission de gaz à effet de serre dans les transports, et ils représentent de nouvelles sources de revenus pour ceux qui dépendent de l'agriculture, tant dans l'UE que dans les pays en développement, estime M. Piebalgs, membre de la Commission. Toutefois, souligne-t-il, ces avantages ne doivent pas être contrebalancés par les dégâts causés à l'environnement du fait d'une exploitation inadéquate des terres ou de processus de production dépassés.

De ce fait, la consultation qui restera ouverte jusqu'au 4 juin 2007 et qui s'adresse aux autorités publiques, entreprises, organisations non gouvernementales et aux autres parties intéressées, pose quatre questions : comment concevoir un système de viabilité à long terme des biocarburants ? comment surveiller l'incidence globale des biocarburants sur l'utilisation des terres ? comment encourager l'utilisation des biocarburants de deuxième génération ? quelles sont les autres mesures nécessaires pour parvenir à une part de biocarburants de 10 % ?

Parmi les atouts des biocarburants au regard des carburants d'origine fossile, on notera qu'ils contribuent à diminuer certains impacts globaux et représentent un élément de réponse à l'augmentation du coût des carburants et à la baisse des réserves pétrolières. De plus, ils contribuent faiblement aux émissions globales de gaz à effet de serre liée à l'automobile puisque le dioxyde de carbone rejeté lors de la combustion des biocarburants est en grande partie absorbé lors de la croissance des plantes qui servent à le fabriquer : il n'y a pas d'apport de carbone fossile dans l'atmosphère.

Mais selon les études, le bilan environnemental des biocarburants reste terriblement contrasté. Si selon une étude de l'ADEME et du ministère de l'Industrie datant de 2002, la filière EMVH/Diester produirait, par rapport à la filière gazole, 3,5 fois moins de GES et a un rendement énergétique 3,3 fois supérieur et que la filière éthanol produirait 2,5 fois moins de GES et a un rendement énergétique 2,3 fois supérieur par rapport à la filière essence, certaines études tendent au contraire à montrer que le bilan est parfois loin d'être aussi favorable.
Selon l'ADEME, les biocarburants ont aussi des impacts positifs sur la pollution locale de l'air comparativement aux carburants classiques : la présence d'oxygène dans les biocarburants améliore leur combustion et permet de réduire ainsi la quantité de particules, de monoxyde de carbone et de la plupart des polluants émis. Au contraire, selon une récente étude américaine parue dans la revue Environmental Science & Technology, l'utilisation de l'E85 polluerait autant que l'utilisation de carburant classique et aurait un impact sanitaire similaire voire plus grave.

En revanche tout le monde semble à peu près s'accorder pour constater qu'en leur défaveur, les méthodes de production entraînent une consommation élevée d'énergie et que des efforts de recherche doivent être consentis pour développer la deuxième génération de biocarburants, à base de ligno-cellulose.
De plus, les biocarburants peuvent avoir un impact négatif sur l'environnement (la biodiversité, la qualité des sols et la ressource en eau) car ils sont généralement issus de cultures intensives, consommatrices d'engrais et de pesticides. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle certains souhaitent un changement de dénomination au profit du terme Agrocarburant. Enfin, alors que la France compte parmi les pays les plus étendus d'Europe, la surface cultivable du pays ne peut fournir de quoi alimenter ses propres besoins dictés par le plan national : 10 % de biocarburants dans nos réservoirs en 2015…

Réactions19 réactions à cet article

Biocarburants et rapport GIEC

Les "évènements météorologiques extrèmes" annoncés par le GIEC ne vont ils pas nuire aux rendements des productions agricoles et nous obliger à donner la priorité à la nourritureau détriment des productions de biocarburants?

THIERRY ingénieur ICAM | 03 mai 2007 à 09h56 Signaler un contenu inapproprié
Une étude objective du cycle de vie s'impose

Une question me taraude : pourquoi ne s'oblige t'on pas à l'exercice intellectuel qui consisterait à évaluer le cycle de vie complet des biocarburants, en d'autres mots à évaluer le rendement global, les nuisances fatales, etc. ?

D'abord, on sait faire ce travail (on l'a bien fait pour les matériaux de bâtiment, voir "blocalians" – non je ne suis pas inféodé au parpaing, voir aussi la démarche HQE). Il est clair que cela prendra un peu de temps et exigera une analyse objective et scientifiquement sérieuse.

Ensuite, il faut reconnaître que les biocarburants rejetteront du CO2 qui, bien que n'étant pas d'origine fossile, s'épanchera tout autant dans l'atmosphère, à la sortie du pot d'échappement. Pour que ce CO2 redevienne de l'hydrate de carbone (ce qui constitue peu ou prou toute la plante), il faudra du temps, de l'eau, des engrais, de l'entretien, peut être des pesticides, etc.

La question de l'eau est primordiale (ou plutôt le deviendra à brève échéance). La pollution par les pesticides, l'épuisement des sols, sont tout aussi préoccupants. Enfin, entre la plante fauchée et le liquide qu'on injectera dans le carburateur il faudra bien une transformation qui consommera de l'énergie !

Je ne parle même pas de ce que les biocarburants ne sont pas des molécules aussi "pures" (en carbone et hydrogène) que celles issues du pétrole (je ne suis pas mandaté par les pétroliers – ce n'est qu'à titre de comparaison) et que, du coup, les rejets d'oxydes d'azote, voire de CO seront peut être augmentés.

Bref, il me semble que la problématique est complexe (ce que votre article laisse d'ailleurs percevoir – résultats divergents entre premières approches) et qu'elle mérite qu'on s'y penche de manière objective et non partisane.

Le risque actuellement me semble être qu'on nous présente les "biocarburants" comme la solution miracle qui surtout nous permettrait de ne rien changer à nos habitudes, aidé en cela par certains lobbies qui trouvent dans les agrocarburants leur avantage immédiat.

En attendant d'en savoir plus sur les vrais impacts, ne faut-il pas raison garder ?

Aloyse - Ingénieur chimiste | 03 mai 2007 à 15h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Une étude objective du cycle de vie s'impose

Vous avez tout à fait raison .Mais je viens d'apprendre que les japonais et américains ont mis en route une expérimentation qui vise à produire du biocarburant à l'aide de micro-algues.
Le principe en est simple puiqu'il consiste à exposer ces algues au soleil en injectant dans l'eau ( douce ou salée selon le type d'algue)
le CO2 & NOx captés à la sortie des fumées de centrale electrique où d'incinérateur où de four de cimenterie , permettant le développement accéléré de ces plantes acquatiques.
D'après les sites consultés j'ai cru comprendre que la simple compression de ces algues permet d'en extraire une huile directement utilisable dans les moteurs diesels.
Il parait que le rendement est bien meilleur que les plantes terrestres, parceque la production de carburant serait 30 à 40 fois supérieure à celle des colza ou tournesol pour la même surface cultivée.
Donc ,dans cette hypothèse on pourrait tendre vers une indépendance energétique.
Mais le CO2 de l'industrie utilisé pour cette production repartirait dans la combustion des moteurs, donc bilan "zéro".
Ont pollue ,ni plus ni moins ,avec l'indépendance à la clé.
Cà pourrait être une alternative en attendant mieux ?

gerard | 03 mai 2007 à 19h43 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Une étude objective du cycle de vie s'impos.

Je suis sans doute une grande naïve, mais au lieu de s'imposer d'insérer 10% de biocarburants dans notre consommation européenne globale ne serait-il pas plus radical de s'imposer la création et le développement de moteur sans carburants ?

Clo | 03 mai 2007 à 21h52 Signaler un contenu inapproprié
Re:Biocarburants et rapport GIEC

Le GIEC prévoit effectivement des perturbations météorologiques qui risquent de perturber les productions agricoles. Mais en revanche l'augmentation de la température et de la teneur en CO2 dans l'air est favorable à la croissance des plantes, ce qui joue en faveur des biocarburants ou de la production d'énergie par la biomasse.

natanasa | 03 mai 2007 à 22h26 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Une étude objective du cycle de vie s'im.

bonsoir,
comme toujours,on entend "consommer mieux" , mais rarement "consommer moins ".J'entends par là , d'imposer aux constructeurs automobiles, des voitures moins lourdes ,moins équipées , aux moteurs moins puissants.D'augmenter les limitations de vitesses,merci l'Allemagne et ses sacro-saintes berlines .
Et pourquoi pas de refuser ces publicités qui incitent à la course à la puissance .
Quand au moteur sans carburant... je ne vois pas ,à part mon vélo et mes muscles .J'ai aussi une voiture... qui roule peu .

kine | 03 mai 2007 à 23h59 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Une étude objective du cycle de vie s'impos.

cà oui ,mais c'est bien sûr ! gare au futurs dégats !!!comme ces algues seront jugée insufisament productives ,à terme, on cherchera du côté algues transgénique avec l'immanquable dissémination voulue ou accidentelle , comme pour le maïs ou le riz et autre colza en attendant le bricolage généralisé des semences de toutes sortes afin de les privatiser pour le plus grand profit d'une petite minorité de population qui fera sa loi oppréssive à l'encontre du reste du monde comme ça se profile déjà . pas d'accord non plus avec ce terme de BIOCARBURANT disons plutôt AGROCARBURANT avec toujours plus d'intrants ,plantes transgéniques ou pas - car on en est toujours aux pratiques enseignées du temps de LIEBIG : N K P Nitrate Azote Phosphore
et le sol est de moins en moins vivant et de plus en plus transporté par les pluies vers les rivières et l'océan .Avec l'exploitation maxi des terres non utilisées on ne fournira que 10% de nos besoins le reste sera importé du Bresil par exemple ou on rase la forêt pour produire de la canne à sucre au detriment de l'equilibre alimentaire des autochtones .et du climat ..et ce n'est qu'un exemple .quand on mets bout à bout toute l'energie consommée en amont et la dévastation de la planète il reste bien peu de choses de positif , à part faire tourner le buisiness
au benefice du systeme financier transnational : allons-y gavons nous il en est encore temps et si les trois quart des habitants de ce globe viennent à en crever c'est sans importance du moment que nous roulerons "BIO" et que nos placements dans nos PER nous raporterons . pourquoi etre obligé de toujours trimbaler des tonnes de féraillesinutiles , à longueur de kilometres ,avec nos voitures ?developpons le solaire éléctrique décentralisé et les mini vehicules simples pour faire nos deplacements regionaux , les transports en commun c'est bien , mais dans nos campagnes quoi faire ? il n'yen a pas ou peu .
non l'agrocarburant n'est pas une idée géniale !!!( allez lire sur le site de kokopelli à ce sujet encore mieux documenté )
merci de votre attention
Marcel

marcel | 04 mai 2007 à 01h49 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Biocarburants et rapport GIEC

Sauf qu'on s'est aperçu, lors de la canicule 2003, que la fixation de CO2 par la végétation ne se faisait plus de la manière attendue. En clair, il est à craindre que les modèles que nous avons établis sur la base de "fenêtres d'observations usuelles", ces modèles donc ne fonctionnent plus dès qu'on sort de cette fenêtre. L'interpolation est plausible, l'extrapolation est hasardeuse.

C'est bien toute la limite de nos connaissances et des déductions que nous en faisons: nous modélisons sur la base de ce que nous connaissons. Comme le changement climatique va rapidement nous repousser dans le domaine de ce que nous n'avions pratiquement pas encore connu, nos modèles actuels risquent fort de ne plus fonctionner du tout. Parlez-en aux météorologistes, qui vous diront qu'ils sont incapables de prédire ce que seront les circulations atmosphériques lorsque les pôles se seront significativement réchauffés. Bien sûr qu'à ce jour ils savent faire des hypothèses. Quant à estimer la fiabilité de ces modèles, c'est autre chose.

La réalité est à venir, malheureusement.

Aloyse | 04 mai 2007 à 13h40 Signaler un contenu inapproprié
Re : Une étude objective du cycle de vie s'impose

Au cours de travaux et essais finançé par l'UE, j'ai publié en 1992 une analyse française du bilan énergétique et CO2 des HVP tournesol et colza sur la base de paramètres suisses et allemands. L'HVP de tournesol cultivé selon l'agriculture intégrée (les agronomes commencent à savoir faire) et triturée exclusivement en 1ère pression à froid et localement est de TRES LOIN le meilleur "agrocarburant" (ni azote, ni irrigation, ni pesticides) pour TOUS les moteurs diesel (adaptés) et ce procédé HVP est faisable dans TOUS les pays du monde avec des oléagineux locaux (palme, coprah, purghère, algues à huile, ..). L'ADEME a publié des chiffres faux sur l'HVB (huile brute extraite à chaud dans des sites industriels classiquement portuaires pour importer facilement ...). Quand à l'éthanol, il est aisé de comprendre que c'est une escroquerie intellectuelle (production+fermentation+DISTILLATION génèrent obligatoirement très mauvais bilan énergétique et nullité du bilan CO2). Mais il est très mal vu de le dire et tous les scientifiques se sont tus. Seul intérêt : une part d'indépendance énergétique pour les moteurs à essence. Il est donc urgent de choisir les décideurs et élus qui développeront l'HVP pour tous, locale, rentable, propre, créatrice d'emploi avec des moteurs adaptés.
Kokopellihvp, IFHVP Institut Français des Huiles Végétales Pures ; seul organisme indépendant qui pilote des sites et le prouve ; en savoir plus et adhésion (on recherche experts bancs d'essais, optimisation d'injection, détecteur flex-fuel à HVP-gazole, ...)

Kokopellihvp | 05 mai 2007 à 15h00 Signaler un contenu inapproprié
grande naïve,pardon

A 10 km de Nice existe un industriel qui a mis au point une voiture à moteur à air comprimé,grace au courant électrique, (produit en France à 80%du nucléaire)d'une autonomie de 120 kms. J'ai visité cette usine et assisté à une démonstration.
Idéal pour les voitures captives en ville.Vous saisissez bien l'impact économico-environnemental.
Comme je suis pour l'instant ,en attendant ITER, pour le nucléaire,celà ne me pose pas de problèmes.
Aussi l'Indien Tata motors vient de signer un partenariat industriel avec ce constructeur afin de développer ce système en Inde ,puisque les pouvoirs publics,financiers,politiques, industriels,écologiques, Français le refusent.
Une fois de plus nos brevets s'évaporent.
Site web du concepteur: mdi.lu
Cordialement,

gerard | 09 mai 2007 à 17h08 Signaler un contenu inapproprié
Re:Une étude objective du cycle de vie s'impose

une autre étude objective consisterai à obliger les exploitants et "extracteurs" pétrolier à recupérer et traiter les gaz à la source du puit et de les utiliser sur place ou de les exporter au lieu de les brûler comme c'est souvent le cas actuellement .
bilan : moins de polution et moins besoin de massacrer les sols pour la production d' AGRO-carburants

Marcel

Marcel | 13 mai 2007 à 22h56 Signaler un contenu inapproprié
Re:grande naïve,pardon

2 remarques à propos de ton message, Gérard. Le rendement d'une voiture à air comprimé est très mauvais! Donc, grosse consommation électrique pour peu de force motrice. Je suis opposé au nucléaire pour raison de retraitements de déchets non résolus... si tu t'estimes pour le nucléaire, tu dois accepter de recevoir à côté de chez toi les déchets que ta consommation produira... avec ta voiture à air comprimé, par exemple!!!
Quant à ITER... On peut en rêver... pour dans 50 ans, si tout va TRES bien!!!
Je fonctionne actuellement aux huiles végétales recyclées dans ma 405 td. Ca fonctionne bien et permet d'utiliser un produit qui empoisonne la vie de bien des resto et cuisines collectives. Evidemment, mon cas n'est pas transposable au plus grand nombre et il va y avoir de déchirantes révisions de style de vie qui me font bien rigoler à l'avance... Pourquoi pas un début de commencement de prise de conscience à propos de la fragilité de notre existence sur notre vaisseau spatial???

Géonaute.

géonaute | 14 mai 2007 à 14h46 Signaler un contenu inapproprié
qui absorbe qui?

je cite: "ils contribuent faiblement aux émissions globales de gaz à effet de serre liée à l'automobile puisque le dioxyde de carbone rejeté lors de la combustion des biocarburants est en grande partie absorbé lors de la croissance des plantes qui servent à le fabriquer : il n'y a pas d'apport de carbone fossile dans l'atmosphère."

je ne comprends pas trop ce constat. je pense qu'il faut analyser le système avant et après une intervention: on va cultiver ces cultures "énergétiques" essentiellement sur des terres où on faisait pousser d'autres plantes qui absorbaient déjà de la CO2.

si l'on commence à bruler ces plantes on augmente les émissions de CO2 ou pas?

Gabrio | 17 mai 2007 à 14h29 Signaler un contenu inapproprié
le diester n'est ni bio ni agro !

Cessons d'assimiler le diester à un bio carburant ; ou meme à un agro carburant ; alors que 70% de sa composition reste d'origine fossile et que son esterification en procede industrielle est terriblement consomatrice d'energie et polluante.
L'agrocarburant pour les moteurs diesel , c'est l'Huile Vegetale Brute , pure uniquement pressee et filtree, en reseau de distribution locale directement aux agriculteurs !

lolo | 19 mai 2007 à 15h03 Signaler un contenu inapproprié
Re:qui absorbe qui?

Le truc c'est que l'on ne se rend pas toujours conte d'une chose, que les végetaux brulent ou pourrissent dans un coin de votre jardin, il libéreront autant de CO2!

Et donc, en utilisant des terrains qui sont actuellement en jachères et qui "n'absorbent" pas de CO2, vu que dès que la flore se décompose, le CO2 repart dans l'atmosphère.

Si on réflechit bien, tous le CO2 emit par les energies fossiles sera très difficilement "récupérable", car il faudrait à court terme des milliers d'hectares de foret en plus partout pour le recupérer, et ensuite pouvoir le "reenfouir" dans le sol !?!

Le mieux serait de laisser tomber completement le pétrole, notre économie en prendrait un sale coup, mais si nous n'en payons pas le prix maintenant, nous finirons par le payer plus tard.
En fait, on a déja fait les dégats, maintenant nous n'avons plus qu'a choisir notre mode de paiement !!!

Anonyme | 05 juin 2007 à 12h26 Signaler un contenu inapproprié
Re:le diester n'est ni bio ni agro !

tout à fait d'accord.
il faut absolument mettre en place un organisme certifieur et indépendant des subventions gouvernementales pour donner confiance à l'utilisateur; sinon nous allons nous faire bouffer la laine sur le dos par la coalition d'intérêt pétrole+impôts+constructeur automobile qui nous a déjà couté 20 ans de retard par rapport au brésil.
quand à sa distribution ? leclerc (edouard n'est plus là...)?
Bio coop?

guiraud | 30 août 2007 à 19h27 Signaler un contenu inapproprié
Re:le diester n'est ni bio ni agro !

Merci de voir la définition du Diester...

Un diester ce fabrique avec de l'huile végétale et de l'hétanol... donc où ce trouve l'origine fossile???

alaric | 04 septembre 2007 à 14h55 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:le diester n'est ni bio ni agro !

guiraud précise:
je ne veux pas me contenter d'un diester à 70% de gasole,
je veux que nos politiques forcent les établissements de recherche à certifier une huile végétale brute, puis à induire les constructeurs à faire des moteurs tournant à 80-100% à l'huile végétale ou récupérée.
ce problème étant résolu, reste à trouver un réseau de distribution.

quand à l'éthanol je croyais qu'il intervenait en remplacement de l'essence et non du gasole!
merci de votre réaction+

guiraud | 05 septembre 2007 à 11h50 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Biocarburants et rapport GIEC

Mais ou est passé le brevet ded jean louis perrier (solaire et eau = hydrogène)
Une remarque sur l'oxygène ; elle est bien présente dans l'huile végétale interdite comme carburant.(le co2 cosommé par la plante ou l'algue est rejetée et reconsommée....quelle différence avec le pétrole.
evidemment diester and co c'est pas la même chose...

Anonyme | 12 octobre 2007 à 09h32 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires