Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Biodiversité : le continent africain se prépare à l'approche de la conférence de Nagoya

Le Gabon accueille du 13 au 17 septembre une conférence panafricaine sur la biodiversité, avec comme thème central : ''biodiversité et lutte contre la pauvreté : quelles opportunités pour l'Afrique ?''. Cette conférence devrait être l'occasion pour le continent africain de définir une position commune en vue de l'assemblée générale des Nations unies sur la biodiversité qui se tiendra à New York le 22 septembre et de la Conférence des parties à la convention des Nations unies sur la diversité biologique qui se réunira à Nagoya du 18 au 29 octobre.

Il s'agira, selon le programme, de définir la stratégie biodiversité pour la période post 2010, de déterminer les avantages et conditions de la conservation de la biodiversité et de la disponibilité des services écosystémiques, de l'utilisation durable des ressources naturelles renouvelables, de l'accès et du partage des avantages issus des ressources génétiques et d'autres ressources financières, d'évaluer la contribution de la biodiversité et des services écosystémiques à l'atténuation, à l'adaptation aux changements climatiques et à la lutte contre la désertification, à la restauration des terres, à la sécurité alimentaire et à la santé publique. Enfin, il s'agira de présenter le comité panafricain de l'IPBES, plateforme scientifique intergouvernementale sur la biodiversité et les services des écosystèmes (équivalent du GIEC sur le climat).

Ces questions seront étroitement liées à la problématique de la lutte contre la pauvreté, autre défi majeur du continent. ''On estime qu'aujourd'hui plus de 3 milliards de personnes dépendent de la diversité biologique marine et côtière, et que plus de 1,6 milliards sont tributaires des forêts et des produits forestiers non ligneux pour leur existence. La dégradation des habitats et l'érosion de la diversité biologique menacent les moyens d'existence de plus d'un milliard d'habitants de zones arides et subhumides. Les populations les plus pauvres sont celles qui ont le plus besoin de ses services écosystémiques gratuits pour s'alimenter, se vêtir, se soigner, se chauffer, s'abriter ou tenter de s'enrichir, explique le communiqué de presse. La biodiversité est donc un fondement de la réalisation du développement durable, un facteur d'amélioration des conditions de vie des populations et de prospérité économique des Etats''.

Réactions1 réaction à cet article

les beaux discours !!!

Non !!! La biodiversité n'est pas au service de l'enrichissement de la population !
Il faut 80 ha de milieu naturel pour nourrir une famille contre 0.5 ha d'exploitation agricole.
De manière empirique, en Europe, c'est la Slovénie qui a le mieux préservé sa biodiversité et c'est aussi le pays le plus pauvre d'Europe ...
Protéger le patrimoine naturel africain commence par une planification familiale ...

collembole | 14 septembre 2010 à 10h00 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires