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Actu-Environnement

La Commission européenne critique la mise en œuvre de la politique en faveur de la biodiversité

Biodiversité  |    |  P. Collet
La Commission européenne a publié son rapport d'évaluation 2010 de la mise en œuvre du plan d'action en faveur de la diversité biologique qui fait le point sur la politique entreprise depuis 2006. L'étude passe en revue les quatre grands domaines d'intervention, les dix objectifs et les quatre mesures de soutien prévus dans la communication de 2006 sur la biodiversité.

Selon le document, rendu public vendredi 8 octobre, ''les services écosystémiques en Europe sont dans un état inégal ou dégradé, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent plus offrir la qualité et la quantité optimales de services de base, tels que la pollinisation des cultures et la propreté de l'air et de l'eau''. Quant à ''la situation mondiale [elle] est encore plus alarmante car les pressions exercées sur la biodiversité ne cessent de s'intensifier'' indique le document, précisant que ''l'Europe a sa part de responsabilité dans cet échec''. En effet, la Commission indique que l'emprunte écologique de l'Europe a augmenté de 33% en 40 ans.

Les trois principales causes de cet échec sont une mauvaise intégration des questions de biodiversité dans d'autres politiques sectorielles, un budget insuffisant et des lacunes au niveau politique. S'agissant du financement de la protection de la biodiversité, la Commission indique qu'il est difficile de ''disposer de chiffres fiables à ce sujet'' et qu' '' il convient de remédier à cette situation''. Néanmoins, elle estime que ''seulement 20 % du total des besoins de financement pour la gestion des zones protégées, dont le réseau Natura 2000, sont couverts''.

En janvier 2010, la Commission européenne a adopté une communication sur les options possibles pour l'après 2010 et en mars 2010, le conseil Environnement a approuvé une nouvelle vision à long terme ainsi qu'un nouvel objectif qui engage l'UE à ''enrayer la perte de biodiversité et la dégradation des services écosystémiques dans l'UE d'ici à 2020, assurer leur rétablissement dans la mesure du possible, et renforcer la contribution de l'UE à la prévention de la perte de biodiversité''.

Réactions2 réactions à cet article

DUR DUR

localement, les associations environnementales ont de plus en plus de mal à faire respecter la biodiversité par les élus ..cela ne sert à rien de l'enseigner aux enfants ..ce sont les personnes en charge de la vie civique qui doivent s'y coller et vite..sinon la biodiversité sera un mot à rayer du dictionnaire

foehn | 13 octobre 2010 à 10h28 Signaler un contenu inapproprié

Le rapport d'évaluation 2010 de la mise en œuvre du plan d'action en faveur de la diversité biologique, rendu public vendredi 8 octobre, et qui fait le point sur la politique entreprise depuis 2006 énonce que :
- ''les services éco-systémiques en Europe sont dans un état inégal ou dégradé'' en précisant que ''l'Europe a sa part de responsabilité dans cet échec'' qu''' il convient de remédier aux besoins de financement pour la gestion des zones protégées''.
- que l'emprunte écologique de l'Europe aurait augmenté de 33% en 40 ans.

Il serait bien de réfléchir aux rôles des associations qui se veulent trop souvent conseilleur mais pas payeur et surtout pas acteur si ce n’est pour développer leurs activités présentées comme sportives, didactiques ou de détente.

En effet en 40ans ces associations, souvent agrées, souvent déclarées d’intérêt public par l’Autorité n’ont fait qu’utiliser l’argent du contribuable pour faire promulguer des textes en vue de s’approprier des espaces, des ressources privées ou communes, ainsi que l’usage de la propriété comme le faisaient les seigneurs.

Elles assoient leurs orientations, souvent idéologiques, par des thèses complaisantes d’étudiants auxquels elles offrent des stages, des tuteurs, un travail de vacances ou un emploi futur.

Ces associations, dites de protection de l’environnement, s’approprient la gestion d’espaces naturels qui avaient su traverser les siècles sans « experts » et sans aides financières.

Espaces naturels qui sous la gestion de ces associations perdent en quelques années leurs qualités et leurs intérêts et qui entraînent des besoins financiers énormes pour leur réhabilitation.

Prenons pour exemples :
- les tourbières classées en ZNIEFF, autrefois gérées par les paysans avec leurs animaux et qui avaient su préserver leurs spécificités au travers des siècles et qui disparaissent en quelques années sous la gestion des associations qui disent mieux savoir,
- les poissons autochtones de nos rivières qui grouillaient dans nos cours d’eau jusqu’à leur gestion par les associations dites de pêcheurs
- l’aspect des cours d’eau pour lesquels la dernière innovation en la matière environnementale est l’arasement des seuils ou barrages dont 60000 sont plusieurs fois centenaires voire millénaires.
- la ressource en eau qui se raréfie encore plus vite suite aux nouvelles orientations environnementales qui veulent que l’eau rejoigne au plus vite les mers et océans, en entraînant le drainage des rives la concentration les pollutions dans le filet d’eau restant et les entraîne plus en aval alors que ces pollutions auraient été traitées par le milieu naturel riverain comme par le passé en les freinant suffisamment…
- la qualité de l’eau en empêchant toute action pour la retenir. L’utilisation de l’eau pour l’irrigation alors qu’il faudrait en abuser quand elle est abondante pour imbiber les sols et les cavités souterraines qui la restitueraient en périodes de faibles pluies.

Les deux derniers exemples seront, en plus d’une erreur écologique, une catastrophe financière pour le contribuable.

Bien sûr il ne faut pas défendre l’irrigation en plein soleil d’été.
Si nous voulons avoir de l’eau en périodes sèches nous devons la retenir au maximum quand elle est abondante.

L’eau utilisée pour l’irrigation est filtrée par les plantes puis par les différentes couches des sols et des sous-sols. Elle est restituée plusieurs mois après, épurée et enrichie des minéraux essentiels à la vie.

Les retenues ou les barrages alimentent les zones humides, les tourbières qui ont la faculté d’épurer l’eau en plus de la retenir. Ce sont des refuges pour les poissons et les amphibiens en période d’étiage.

Nous oublions qu’autrefois il y avait des castors, des arbres morts qui créaient des barrages utiles à la biodiversité etc.

Sans ces retenues ou barrages nos cours d’eau ressemblerons à des oueds où la partie découverte sera envahie par les joncs des herbes des arbustes qui encombreront le lit et provoqueront des inondations.

Ces retenues ou barrages, qui après plusieurs siècles de présence dans les cours d’eau sont désignés comme des entraves au transit des sédiments, sont la preuve du manque de culture et du fanatisme de certains.

Le travail des anciens, comme celui des moines cisterciens qui ont su en créant des barrages ou des étangs, assainir nos campagnes et nos villes en nous débarrassant des moustiques en assainissant l’eau, sera balayé par la nouvelle gestion planifiée les cours d’eau et les moustiques pulluleront de nouveau.

De plus il faudra énormément d’argent pour rétablir ce que les anciens ont su construire au fil des siècles et que quelques individus extrémistes, fanatiques et/ou manipulés par quelques lobbies qui auront fait détruire et qui proposeront leurs service moyennant finances.

Le problème et le même pour le reste de la biodiversité.

Nos paysans asservis au pouvoir par les subventions, ne font que ce que l’on leur dit de faire. Ils sont contraints par des directives parfois contradictoires qui feraient d’eux des contrevenants s’ils s’engageaient dans des entreprises personnelles ou s’ils manquaient d’allégeance.

Aujourd’hui on modifie les lois, on supprime ou on tente de supprimer les anciens usages, les anciens règlements ou les usages locaux.
Léonard de Vinci déclarait "S’il t’advient de traiter de l’eau, consulte d’abord l’expérience, ensuite la raison".
Nous pourrions étendre son propos à toute la biodiversité.

Les fanatiques désignent comme responsables de tous les maux de la biodiversité les paysans, les riverains usagés de l’eau des cours d’eau qui sont au fil des ans de moins en moins nombreux dans nos campagnes, tout comme les collons américains qui accusent encore les derniers Indiens des maux de l’Amérique.
Le citadin n’est responsable de rien, il paye. En effet un sac plastique n’est polluant que s’il est gratuit.

Le pouvoir, l’Etat, donc nous, devrait aider ceux qui ont font, qui vivent dans les milieux naturels et qui savent encore (ce pourrait être des associations qui oeuvrent réellement sans fanatisme et dans le respect de l’autre).

Le pouvoir devrait s’inquiéter de la mort des abeilles et ne pas donner le pouvoir aux extrémistes qui demandent des indemnités et qui ne font rien. Il devrait encourager et récompenser ceux qui savent et qui font ou peuvent faire en leur permettant de vivre de leurs efforts.

Mon pseudo est "PAYSAN" il aurait pu être l’"INDIEN" (je ne suis ni l’un ni l’autre). J’essaie de comprendre les relations des paysans et des indiens avec la nature et l’intérêt économique.

PAYSAN

PAYSAN | 16 octobre 2010 à 23h39 Signaler un contenu inapproprié

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