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Biodiversité : une méthode pour évaluer la vulnérabilité des écosystèmes

Biodiversité  |    |  L. Radisson
Biodiversité : une méthode pour évaluer la vulnérabilité des écosystèmes

Quantifier la vulnérabilité des écosystèmes afin d'aider les décideurs à orienter les efforts de protection là où ils sont le plus nécessaires. Tel est l'objectif d'une nouvelle méthode mise au point par une équipe de chercheurs du CNRS, de l'Ifremer, de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et d'organisations internationales. Elle fait l'objet d'une publication dans la revue Nature Communications (1) , ce jeudi 1er septembre.

Pour calculer la vulnérabilité des écosystèmes, les scientifiques ont simulé par ordinateur des perturbations répétées et de différentes natures sur des communautés d'espèces : changement climatique, changement d'usage des terres, pollution, surexploitation des ressources. « En simulant tous les scénarios possibles, même les pires, explique Arnaud Auber, chercheur à l'Ifremer et premier auteur de la publication, nous sommes en mesure d'identifier les écosystèmes les plus vulnérables d'un point de vue fonctionnel. »

En effet, l'originalité de ce nouvel outil repose sur le fait que le calcul de vulnérabilité va au-delà de la seule diversité taxonomique, comme le nombre d'espèces dans un écosystème, en prenant aussi en compte la diversité fonctionnelle. « Les poissons-perroquets, par exemple, sont l'une des seules espèces de poissons qui peuvent se nourrir directement de coraux. S'ils disparaissent, une composante essentielle du cycle du carbone dans les récifs coralliens sera perdue », illustre la Fédération pour la recherche sur la biodiversité (FRB), qui a financé le projet avec EDF et France Filière Pêche.

Les chercheurs estiment que cette approche est applicable à tous types d'écosystèmes, qu'ils soient marins, terrestres ou d'eau douce. Elle permet de classer plusieurs sites en fonction de leur vulnérabilité fonctionnelle et d'adopter une gestion adaptative de la biodiversité. La méthode doit aider les décideurs à définir des priorités de gestion et à orienter les efforts de protection sur les écosystèmes les plus stratégiques. Elle peut être employée pour prédire la vulnérabilité des écosystèmes en utilisant les différents scénarios de changement climatique ou pour comparer plusieurs écosystèmes, ajoute la FRB.

1. Accéder à la publication
https://doi.org/10.1038/s41467-022-32331-y/

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