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Actu-Environnement

Biométhane : la capacité installée fait un bond

Le parc de production de biométhane a crû de 50 % depuis fin 2018. Sa croissance devrait se poursuivre, avec plus de mille projets dans les cartons. Le biogaz, l'éolien et le photovoltaïque poursuivent leur progression, à un rythme moins soutenu.

Infographie  |  Energie  |    |  S. Fabrégat
Biométhane : la capacité installée fait un bond

La capacité installée de biométhane a augmenté de 50 % par rapport à fin 2018, pour atteindre 1,8 TWh/an, selon le tableau de bord des énergies renouvelables (1) , publié par le service statistiques du ministère de la Transition écologique (SOeS). « Une capacité supplémentaire de 600 GWh/an a été installée au cours des trois premiers trimestres 2019 », précise le document. Au 30 septembre 2019, 107 installations ont ainsi injecté du biométhane dans les réseaux de gaz naturel, soit 313 GWh au cours du troisième trimestre. « Les unités de méthanisation cumulent plus de 80 % de la capacité totale du parc ». Plus de 1 000 projets sont encore en attente de raccordement, représentant une capacité de 21 TWh/an.

Sur la même période, la capacité installée de biogaz pour la production d'électricité a augmenté de 5 %, tout comme la capacité éolienne. Le parc photovoltaïque a, quant à lui, augmenté de 8 % par rapport à fin 2018.

1. Consulter les tableaux de bord du SOeS
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publicationweb/240

Réactions3 réactions à cet article

Tout cela est bel et bon du point de vue énergétique. Mais la méthanisation ne doit pas être le prétexte à maintenir voire augmenter les nuisances d'un certain type d'agriculture et d'élevage, le production d'énergie leur servant de blanc-seing et de caution pour continuer à polluer. Le "préventif" doit toujours l'emporter sur le "curatif". On nous a déjà fait le coup avec les carburants pseudo "verts". Il ne s'agit pas d'être opposé à tout, mais de peser pour chaque projet les conditions de production. On peut faire le parallèle avec le gaz de schiste.
Comme quoi l'enfer est pavé de bonnes intentions.

petite bête | 04 décembre 2019 à 09h50 Signaler un contenu inapproprié

Tout à fait d'accord avec le commentaire de "petite bête" avec pour exemple le département de la Manche où les projets augmentent au service de l'agriculture productiviste avec un détournement des terres cultivées pour fournir le méthaniseur plutôt que nourrir les êtres humains.

BJ50320 | 04 décembre 2019 à 11h38 Signaler un contenu inapproprié

Que rajouter de plus que les deux précédents commentaires ? On le voit, le biogaz correspond à de petites unités de méthanisation, plus "à la ferme" et donc plus en circuit court avec une bien meilleure gestion des déchets. Les usines de méthanisation injection, vont chercher leurs intrants jusqu'à des distances hors du raisonnable, et sont autant d'appel à créer de faux déchets.
Que fera-t-on avec tous ces méthaniseurs lorsque les terres n'auront plus de carbone ? Car cela arrivera si on développe la méthanisation à outrance comme le veulent le gouvernement et GrDF aujourd'hui. Perte de souveraineté alimentaire, pour un gain énergétique minable, et mise en concurrence des agriculteurs raisonnables (il y en a pleins !) avec des multinationales de l'énergie. Réservons la méthanisation aux déchets vrais.
Corollaire: que ferons nous de tous ces digestats polluants et à faible valeur agronomique ?
Le CSNM raisonnée
@CSNM9

Daniel | 04 décembre 2019 à 12h58 Signaler un contenu inapproprié

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