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Actu-Environnement

Vers un observatoire du biométhane pour rassembler les données des projets

À l'occasion du salon Expobiogaz 2021 à Metz, le cabinet Enea Consulting a annoncé porter un projet d'observatoire des externalités du biométhane, avec le soutien de Meridiam et de France Biométhane. Fabiola Graveaud, d'Enea, nous l'a présenté en détail.

Entretien  |  Energie  |    |  F. Gouty

Le développement de la biométhanisation requiert un regard objectif. C'est ce que défend le cabinet Enea Consulting en portant une nouvelle initiative : un observatoire des externalités du biométhane, qu'il a présenté lors du salon Expobiogaz 2021, qui s'est tenu à Metz, les 1er et 2 septembre derniers. Soutenu par le groupe d'experts France Biométhane, ce projet s'appuie sur une étude menée par la société d'investissement Meridiam sur 18 sites de méthanisation dans quatre pays européens, dont la France. Cet observatoire aura pour objectif de « mesurer des données concrètes relatives aux externalités, positives et négatives, des projets de méthanisation », explique Fabiola Graveaud, directrice-associée d'Enea.

« Les investisseurs de projet ont de plus en plus de demandes pour rendre compte des impacts liés aux projets qu'ils financent », souligne la consultante. Cette initiative veut satisfaire ce besoin à travers une plateforme numérique qui collecterait les données avant de les restituer sous la forme d'études d'impact. Actuellement, ces données – s'étirant de la quantité d'emplois créés par projet à l'énergie produite, en passant par les taux d'émission de gaz à effet de serre – n'existent « ni au plan national ni à l'échelle européenne ».

Enea consulting est désormais à la recherche de sponsors et de partenaires – y compris de nature institutionnelle – pour monter cet observatoire. Le cabinet prévoit de définir son cahier des charges cet automne afin de lancer la plateforme courant 2022.

Réactions2 réactions à cet article

Ah bon, donc personne n'observait ce qu'il en était du biométhane ? Avec plus de 1200 méthaniseurs en service ? Remarquez bien, c'est un peu ce que nous ressentions au CSNM ...
Par contre sûrement que les subventions ont elles été suivies de près par certains ... d'allers Enea veut des sponsors bien sûr. Ces contrôles et suivis devraient être à la charge des méthaniseurs et associés.
La cartographie d'accidentologie de méthanisation du CSNM est en libre accès. Notre database regroupant quelques dizaines de milliers de données serait-elle déjà plus complète que celle des constructeurs et autres ? Une filière vraiment construite n'importe comment et dangereuse.
Le CSNM

Daniel | 09 septembre 2021 à 14h41 Signaler un contenu inapproprié

Un porteur de projet prend en considération l'observatoire global réalisé par des experts et des scientifiques sur les externalités positives ou négatives en amont de son projet de méthanisation pour réaliser son étude. La collecte de données ne doit pas se faire sans valorisation du capital cognitif (externalité positive) des unités de méthanisation et il serait normal que les contrôles soient à la charge des investisseurs qui demandent des comptes.

methatouletemps | 16 septembre 2021 à 13h19 Signaler un contenu inapproprié

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