Vingt-trois nouveaux sites, dont quatre transfrontières, ont été ajoutés au réseau mondial des réserves de biosphère de l'Unesco, lors d'une réunion tenue au siège de l'Organisation onusienne, du 12 au 15 juin à Paris.
Les nouvelles réserves sont désignées chaque année par le Conseil international de coordination du programme de l'Unesco sur l'Homme et la biosphère. "Les réserves de biosphère sont conçues comme des zones d'apprentissage pour le développement durable, destinées à concilier la conservation de la biodiversité et l'utilisation durable des ressources naturelles", a rappelé l'Unesco.
Les 23 nouvelles réserves sont situées en Afrique du Sud, Allemagne, Bénin, Costa Rica, Danemark, Equateur, Ethiopie, la Fédération de Russie, Haïti, Honduras, Italie, Japon, Kazakhstan, Myanmar, Niger, Paraguay, Pérou, Portugal, République dominicaine, Serbie, Soudan et Togo. Douze réserves de biosphère existantes ont également fait l'objet d'une extension ou d'une modification de nom, situées en Australie, Bulgarie, Espagne, Pérou, Pologne, Tanzanie et Israël.
L'Unesco précise que 20 sites (trois en Bulgarie et 17 aux Etats-Unis) ont été volontairement retirés du Réseau mondial des réserves de biosphère à la demande des Etats concernés.
En 2016, le nombre total de réserves de biosphère s'élevait à 669 sites, répartis dans 120 pays.