Rappelons que dans son avis daté d'octobre 2008, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) avait conclu à l'innocuité des biberons contenant du Bisphénol A (BPA), un composé chimique utilisé notamment dans les plastiques alimentaires (polycarbonate et polyépoxy) et soupçonné d'être un perturbateur endocrinien. Outre les biberons en polycarbonate, rappelons que le Bisphenol A est également présent dans les canettes, boîtes de conserve, bouteilles réutilisables, ciments dentaires, mais aussi les appareils ménagers comme les bouilloires.
Mais plusieurs études scientifiques continuent de souligner l'impact sanitaire du Bisphénol A, dont la consommation pourrait selon elles, entraîner des troubles hormonaux et favoriser le développement de maladies cardio-vasculaires et de cancers du sein ou de la prostate. ''La position de l'Afssa sur le dossier Bisphénol A (BPA) repose sur la Dose Journalière Admissible (DJA) de 50 µg/kg/j fixée par l'Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA). Or plusieurs dizaines d'études montrent des effets chez l'animal à des doses d'exposition inférieures à cette DJA'', avait précisé le Réseau qui regroupe ONG, médecins, scientifiques et citoyens, le 30 septembre dernier, à l'occasion d'une conférence de presse.
Article publié le 18 octobre 2009