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Actu-Environnement

Blanchisserie Unitech : après le rejet du référé, les requérants misent sur la décision au fond

Risques  |    |  L. Radisson

Par une ordonnance du 15 juillet 2020, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a rejeté le recours en référé de l'Éodra (1) , du Réseau Sortir du nucléaire, de Greenpeace France et d'élus locaux, visant à suspendre l'arrêté d'autorisation d'exploiter la laverie Unitech délivré le 8 juin.

« C'est une confirmation de la qualité de notre dossier. Nous sommes sereins », a réagi Jacques Grisot, directeur général de Unitech Services auprès de l'AFP, qui estime aujourd'hui possible un début d'exploitation en 2022. « Nous attendons maintenant l'examen de notre recours au fond, déposé en même temps que le référé, qui sera l'occasion de rappeler les graves lacunes du dossier sur le plan environnemental », indiquent de leur côté les ONG requérantes. Celles-ci estiment que le site est sensible au risque d'inondation et que l'étude d'impact est insuffisante concernant les rejets dans la Marne et les risques de contamination des eaux souterraines. L'exploitant n'aurait pas les capacités financières suffisantes pour exploiter ces installations, ajoutent les associations.

L'établissement, autorisé par la préfecture à Suzannecourt (Haute-Marne), doit traiter près de 2 000 tonnes de linge potentiellement radioactif par an, dont les tenues blanches utilisées dans les installations nucléaires d'EDF ou Orano. Il comprendra également un bâtiment de maintenance de matériels potentiellement contaminés par des radioéléments. Le Réseau Sortir du nucléaire a également attaqué le permis de construire de l'installation en mai 2019 et attend la décision au fond après, là aussi, le rejet du référé.

1. Élus opposés à l'enfouissement des déchets radioactifs.

Réactions1 réaction à cet article

"Les eaux usées chargées de détergents et les radionucléides seraient déversées dans la Marne après traitement. En tout, plus d'un tiers de la contamination se retrouverait dans l'eau, explique RSN. La rivière subirait donc une pollution quotidienne, comme toutes les communes en aval". Quatorze de ces dernières ont d'ailleurs pris des délibérations pour marquer leur opposition au projet, précise l'ONG.
Qui a envie de boire de l'eau contaminée? La Marne alimente la Seine.

gaïa94 | 10 août 2020 à 22h44 Signaler un contenu inapproprié

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