« Nous sommes à 99 % en valorisation agricole, avec une répartition entre épandage et compostage. C'est donc un enjeu majeur pour nous quand on nous dit qu'il faut faire évoluer le retour au sol, a souligné Ho...

Le futur décret dit « socle commun des matières fertilisantes et supports de culture » n'est toujours pas finalisé. L'échéance du 1er juillet pour la révision des normes sanitaires et environnementales approche et les professionnels s'inquiètent.
« Nous sommes à 99 % en valorisation agricole, avec une répartition entre épandage et compostage. C'est donc un enjeu majeur pour nous quand on nous dit qu'il faut faire évoluer le retour au sol, a souligné Ho...
Dorothée Laperche, journaliste
Rédactrice spécialisée
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Une fois de plus on cherche à mettre des bâtons dans les roues de cette valorisation agronomique des boues. Depuis que ce sujet est en pourparlers je n'ai personnellement pas encore enregistré la moindre étude, la moindre mesure mettant en cause l'innocuité de ces boues sur le terrain. Nous n'en sommes plus à l'âge des champs d'épandage d'Achères. L'épandage des boues est pourtant à l'évidence une technologie royale de valorisation des matières organiques et des éléments fertilisants.
On se plaint de l'appauvrissement des terres en MO et il faudrait supprimer ces apports. On se plaint à juste titre de la pollution atmosphérique et l'on promeut l'incinération de ces boues pour les transformer en CO2, en fumée et en dioxine (les quelques rares installations d'incinération des boues sont à l'origine de 10% des rejets atmosphériques de dioxines).
La grosse tare de cette technologie est d'être la moins chère, de porter le minimum de potentiel de bénéfice pour les entreprises de traitement d'eau après avoir bien évidemment saisi l'occasion d'augmenter les tarifs.