Selon l'évaluation des nappes d'eau souterraine au 1er mars 2011 (1) menée par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), 34% des nappes affichaient fin février un niveau en hausse alors que 41% d'entre elles étaient en ''baisse relative'' et les 25% restantes avaient un niveau ''stable''.
Cette situation est ''assez normale en cette période de l'année qui représente, sur le cycle hydrologique naturel, la période de recharge généralisée liée aux précipitations hivernales'', explique le BRGM en soulignant une hétérogénéité entre régions.
Mais l'état de remplissage des aquifères reste ''assez contrasté'' et est inférieur à la moyenne pour 56 % d'entre eux. C'est le cas sur la plus grande partie du bassin Parisien et dans le Sud-Est où les niveaux de plusieurs grands aquifères (nappes de Beauce, nappe des Calcaires du Lutétien et Calcaires du Champigny en Ile-de-France, nappes de la Craie) sont ''inférieurs à la normale''. Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique.
L'état de remplissage est égal à la moyenne pour 21 % des aquifères et est supérieur à la moyenne pour les 22 % restants. Les secteurs de l'Est de la France (Alsace), de l'Aquitaine et de l'Est du Languedoc-Roussillon présentent les niveaux de nappe aux conditions ''les plus favorables'', souligne le BRGM.