Le bruit et la pollution atmosphérique sont les deux premières causes de dommages sanitaires en Europe. Leurs effets peuvent en outre se cumuler au sein des aires métropolitaines. La lutte contre ces deux fléaux passant par une bonne connaissance et une bonne mesure des sources d'émissions, ainsi que de leurs impacts sur la santé humaine et la biodiversité, les organismes publics producteurs de données environnementales se sont engagés, par le biais d'une charte, à faire œuvre de transparence en la matière.
Signataires de ce document, le 9 janvier dernier, l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa), le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema), le réseau Atmo France, l'observatoire du bruit en Île-de-France Bruitparif, l'observatoire de l'environnement sonore de la Métropole de Lyon Acoucité et l'association Citepa ont ainsi promis, conformément à la directive européenne Inspire du 14 mars 2007, de rendre publiques les données utiles aux opérateurs aéroportuaires pour supprimer ou réduire les émissions de leurs activités à la source, aux pouvoirs publics pour prendre les dispositions nécessaires, aux populations pour les informer des mesures prises et de leurs interprétations.
« La signature de cette charte est ouverte aux producteurs de données qui souhaiteraient rejoindre cet engagement », précise l'Acnusa