Installer des zones à faibles émissions (ou low emission zone) entraînerait des coûts socio-économiques trop élevés : en se basant sur une étude du cabinet Transport & Mobility Leuven (1) , Bruxelles a choisi de renoncer à son projet d'interdire l'accès à certains quartiers (dont le quartier européen) aux voitures les plus polluants. La ministre de l'Environnement, Evelyne Huytebroeck, considère que des mesures comme le développement les transports publics seraient plus efficaces.
Une étude de l'Ademe montre pourtant que cette initiative permet une réduction des concentrations en dioxyde d'azote (de l'ordre de 1 à 10%) et en particules PM10 (concentration moyenne annuelle jusqu'à 12%)
180 zones à faibles émissions sont recensées à travers 8 pays européens : l'Autriche, la République Tchèque, le Danemark, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume- Uni. En France, sept collectivités pourraient tester ce dispositif.