"L'étude réalisée par le cabinet suisse expert en géothermie Géowatt, à la demande du Comité local d'information et de suivi (CLIS) du Laboratoire souterrain de recherche sur la gestion des déchets radioactifs de Bure, en octobre 2013, montre clairement que l'on a de la géothermie économiquement exploitable sous Bure", a annoncé la Coordination BureStop, le 5 novembre, précisant que le potentiel géothermique "[reste] à quantifier".
Une étude qui appuierait l'assignation en justice contre l'Andra
Le collectif associatif précise que l'étude estime "qu'il est possible d'obtenir des débits du même ordre de grandeur que les débits d'exploitation obtenus en région parisienne [et] que les ressources géothermiques au Trias dans la région de Bure peuvent être exploitées de manière économique".
BureStop rapporte que "ce bon potentiel était déjà annoncé dans les rapports du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), l'expert français en géothermie, établis entre 1976 et 1983". Un potentiel que "l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) [ont nié] tout au long de leurs multiples rapports et demandes d'autorisation pour préparer le centre d'enfouissement Cigeo".
L'étude de Géowatt appuierait l'assignation en justice contre l'Andra, déposée fin avril 2013 par six associations, car l'installation d'un stockage nucléaire souterrain est soumise à des règles préalables et strictes : pas de ressources exploitables, ni de potentiel géothermique à l'aplomb du site, selon le guide de sûreté 2008 de l'ASN (ex-règle fondamentale de sûreté).