Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Première mondiale : un bus électrique qui se recharge à chaque arrêt

Dans le cadre d'un projet de système de recharge ultra-rapide, l'Aéroport Nice Côte d'Azur teste un bus électrique qui se recharge à chaque arrêt. Démonstration en images.

Reportage vidéo  |  Transport  |    |  B. Clarke

L'Aéroport Nice Côte d'Azur accueille depuis le 17 octobre dernier, une nouvelle technologie de mobilité électrique (1) . Pour effectuer la liaison entre les terminaux 1 et 2, un bus électrique un peu particulier a été mis en service : à chaque arrêt, il reçoit une "dose" d'électricité suffisante pour rejoindre l'arrêt suivant.

Porté par Transdev, exploitant de l'Aéroport Nice Côte d'Azur, développé et breveté par la société PVI et subventionné par l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (Ademe), ce projet de système de recharge ultra-rapide (biberonnage) permet de s'affranchir des problématiques de l'électrique en termes d'autonomie, tout en limitant l'infrastructure urbaine et les besoins en énergie. "L'un des atouts majeurs de Watt System réside dans le fait que la solution ne nécessite pas d'infrastructures lourdes pour la mettre en place. Pouvoir utiliser tous les arrêts existants sans en créer de nouveaux, ni en déplacer ; utiliser le réseau électrique en place sans nouvelles installations dédiées sont autant d'avantages faisant qu'Aéroports de la Côte d'Azur ait été reconnu et retenu comme terrain d'expérimentation", commente Eric Millet, le chef du département Mobilité Stationnement d'Aéroport Nice Côte d'Azur.

A chaque arrêt, pendant le temps d'échange passagers - soit 20 secondes environ -, un bras robotisé situé sur le toit du bus vient se raccorder automatiquement à un totem accumulateur d'énergie intégré au mobilier urbain et alimenté par le réseau électrique standard (9 à 36 kW). Une fois la recharge effectuée, le bus dispose d'une autonomie jusqu'à 600 à 800 mètres lui permettant de rejoindre l'arrêt suivant sur lequel le rechargement se fera à nouveau. Le dispositif est complété par un pack additionnel de batteries qui permet au véhicule de poursuivre son trajet s'il ne marque pas un arrêt ou lors de son retour au dépôt.

Une navette prototype, sera testée durant neuf mois sur l'Aéroport Nice Côte d'Azur pour une mise en exploitation progressive de janvier 2015 à juin 2015, en complément des cinq navettes thermiques existantes.

 

Copyright musique : Twisted-Trepidation / Vincent Pedulla / Musicloops.com

1. Consulter notre dossier d'actu sur le véhicule électrique
https://www.actu-environnement.com/dossier-actu/avenir-vehicule-electrique-50?previsualisation=true

Réactions16 réactions à cet article

Technique intéressante mais difficilement applicable ailleurs que dans les villes et sur des grandes distances.

Je m'étonne que AE n'ait pas fait mention de la sortie hier de la Toyota Mirai, première voiture à hydrogène, qui est une technologie de mon point de vu beaucoup plus intéressante : absence de batteries, plus grande autonomie, etc.

Rudy | 19 novembre 2014 à 17h58 Signaler un contenu inapproprié

Du temps de ma grand mère ça s'appelait un trolley bus qui en plus n'avait pas besoin de batterie lourde et surtout hyper polluante.

ITC78 | 19 novembre 2014 à 18h45 Signaler un contenu inapproprié

Il y a quelques années un bac traversier électrique avait été mis en service et il se rechargeait a chaque arrêt. Au lieu d'accumulateurs il avait des SUPER CONDENSATEURS dont la vitesse de rechargement ne dépends pas d'une réaction chimique.
Bac traversier= pour passer en voiture d'une rive a l'autre d'un fleuve ou bras de mer.

ami9327 | 20 novembre 2014 à 00h31 Signaler un contenu inapproprié

Vous seriez allés à l'exposition universelle de Shangaï en 2012, vous auriez pu utiliser un tel bus puisqu'une ligne de tels bus (plusieurs véhicules) fonctionnait pendant toute la durée de l'expo (après je ne sais pas). J'ai pu l'utiliser, un passager parmi une foule nombreuse.

Gugu | 20 novembre 2014 à 08h27 Signaler un contenu inapproprié

Bjr,
Pourquoi ne pas mettre un alternateur pour recharger via la transmission sur roues.
Cela pourrait s'appliquer pour tout véhicule!
Peut-être que cela ennuierait l'Etat, EDF et le fisc de ne pas avoir des propriétaires de tels véhicules qui "cracheraient moins de taxes dans le tonneau des danaïdes fiscales".
@+

chris | 20 novembre 2014 à 10h10 Signaler un contenu inapproprié

@ ITC78 : je ne connais pas l'âge de votre grand-mère, mais j'ai connue les trolleys qui avaient leur terminus à la porte d’Italie (Paris), cela coûterait sûrement moins cher de faire des lignes de trolley que de tram ; pas d'infrastructure au sol (rails), les bus à batteries seraient aussi une solution qui éviterait les lignes d'alimentation, mais la RATP ne veut pas ! (j'en ai parlé lors d'une réunion)
@ chris : un alternateur bouffe de l’énergie, ce qui fait ça de moins pour faire avancer le véhicule !
-
En tout cas, cette méthode de recharge de batterie a au moins l'avantage de ne pas avoir de câble électrique au-dessus des rues ; peut-être que c'est pour ça qu'elle ne sera pas retenue, les industriels veulent leur part de gâteau ! (il y a eu une émission sur les rétrocommissions demandées aux entreprises)

Maurice | 20 novembre 2014 à 11h33 Signaler un contenu inapproprié

C'est prometteur, surtout pour ErDF qui va pouvoir installer pleins de compteurs à tous les arrêts, mais rien que les abonnements ça va couter un bras, sans compter les tranchées et rebouchages et companie, tout ça pour réinventer le trolley bus (bien vu ITC), autant dire du bon marketing !
Par contre un trolley bus avec un petit stockage ça pourrait être intéressant pour éviter l'installation de lignes sur des zones déjà chargées en réseau ... (mais ça existe peut être déjà)
Concernant les propos sur l'hydrogène, il faut bien se rappeler comment il est extrait et à quel rendement.
Pour les amateurs d'énergie cinétique, chaque changement d'énergie à un rendement, en ajoutant à cela du matériel pour récupérer ou stocker l'énergie, ce que l'on récupère permet à peine de compenser le surpoids

chocard | 20 novembre 2014 à 11h54 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour chocard

Pourriez-vous préciser vos propos sur l'hydrogène? J'en étais resté au fait que l'hydrogène pouvait être produit par simple électrolyse de l'eau..et pourquoi pas via des EnR, puis stocké sous forme liquide. Je ne suis pas spécialiste mais j'aimerai pouvoir creuser le sujet si vous avez des documents à me recommander. Merci

Rudy | 20 novembre 2014 à 13h00 Signaler un contenu inapproprié

@chris mouvement perpétuel ou récupération d'énergie au freinage ?
Pour l'instant on n'a pas encore de système efficace à ce niveau là.
Mais bien sûr, si on ce genre de technologie n'est pas répandue c'est de le faute d'EDF. Une technologie si interessante qu'elle pourrait faire exploser la vente de véhicules électriques serait plutôt une bonne affaire pour EDF. Il ne faut pas voir les complots partout.

Pouetpouet | 20 novembre 2014 à 13h22 Signaler un contenu inapproprié

Le même type de bus, à recharge rapide, est en service à l'Aéroport de Genève, Suisse depuis presque 2 ans! Il se recharge en 15 secondes.

Il est déjà commercialisé par ABB. On dira que pour TransDev, c'est une deuxième mondiale.

Laurent 3 | 20 novembre 2014 à 15h18 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour

Suite à la remarque de Laurent 3, la rédaction tient à préciser que l'innovation mondiale réside dans l'utilisation de supercondenseurs qui se rechargent lentement entre deux bus. Les autres technologies de recharge flash actuellement développées pour les bus électriques n'utilisent pas cette technologie.

Bien cordialement

La rédaction

La rédaction | 20 novembre 2014 à 16h35 Signaler un contenu inapproprié

Belle expérimentation. En ces temps d'agitation énergétique il n'est pas idiot d'essayer un peu dans tous les sens, même de manière un peu anarchique.
Il ya aujourd'hui 2 problèmes qui se superposent :
1- La lutte contre la pollution (gaz à effet de serre - CO2 méthane), oxydes d'azote, particules fines, etc.
2- La recherche d'une ressource d'énergie pérenne (les énergies fossiles) sont amenées à disparaître.
Les solutions possibles sont nombreuses et en pleine évolution technologique. Les débats que l'on peut lire à travers les réactions publiées par Actu-Environnement en sont la preuve.
S'il y avait une ou quelques solutions solutions abouties, prêtes à l'emploi et économiquement acceptables sans réserves, elles s'imposeraient d'elles-mêmes.
Nous n'en sommes pas là.

J'ai la plus grande réserve sur les avis donnés comme des Yaka.
On ne peut pas passer son temps à prendre les gens qui s'en occupent pour des imbéciles.
On peut, par contre, étudier d'un peu plus près les choix faits par les "décideurs collectifs" pour éviter qu'ils se fassent trop balader par des lobbies cupides.
Mais il faut y travailler. Certains le font. Prenez du temps pour aller voir d'autres sources d'information.

Jean-Claude Herrenschmidt | 20 novembre 2014 à 17h58 Signaler un contenu inapproprié

Pour clarifier quelques petites choses, un alternateur pour récupérer de l'énergie, ça existe depuis .... longtemps, mais ce n'est utilisable que lors de la décélération d'un véhicule (ça le freine et on utilise alors beaucoup moins les freins ). c'est comme ça que marchait les vieux kangoo électrique. rien de bien mirobolant mais on pouvait récupérer une partie de l'électricité consommée donc une augmentation de l'autonomie)

Concernant l’hydrogène il serait très intéressant s'il était produit en heure creuse ou dès qu'il y a surplus d'électricité. Reste à savoir qui produira cet hydrogène. le consommateur ou des stations services

Quent1 | 20 novembre 2014 à 18h21 Signaler un contenu inapproprié

On appelle innovation tout remake d'une technique ancestrale dans une application traditionnelle par exemple (éolienne = moulin à vent bien connu dans l'antiquité mais abandonnés entre temps et réchauffé par une appellation d'aérogénérateur)
Le but est de décrocher des subventions dont celles distribuées par l'ADEME et des milliards pour les promoteurs de l'éolien, mais toujours payées par nos impôts
@ la rédaction
Rien d'innovant c'est un cas d'application d'un couple batterie + condensateur parfaitement connu de tout électromécanicien et de votre garagiste quand il vous dépanne d'une batterie à plat.
Un innovation consisterait à capter la foudre pour recharger le bus.

ITC78 | 20 novembre 2014 à 22h57 Signaler un contenu inapproprié

Bjr,

@ Quent1 merci

@ Pouetpouet ne pas voir des complots partout > non mais de nouvelles taxes à gogo oui...le tyrannosaure fiscal lui a tjrs faim.
Que le Peuple trouve son autonomie énergétique pas bon pour les rentrées fiscales.
Tant qu'à EDF, Proglio & consorts comment se nourrissent-ils? Hein!

@Maurice: un alternateur recharge à 100% une batterie auto dès le moindre petit roulement, il ne la décharge pas.

Même la version dynamo pourrait faire aussi l'affaire.

J'aimerais bien voir un équipementier proposant en options un système de recharge adaptable sur les véhicules électriques, j'en connais qui feraient la tronche!

chris | 21 novembre 2014 à 10h16 Signaler un contenu inapproprié

@ chocard : un trolley utilise des caténaires, pas de caténaire = pas de trolley ! C'est autre chose, ce que vous voulez, mais autre chose.
Un bus électrique avec batteries comme fournisseur de courant ? La RATP n'en veut pas, elle dit que ses véhicules n'auront pas assez de puissance s'il faut ajouter un wagon en cas d'affluence.

Maurice | 22 novembre 2014 à 07h44 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Baptiste Clarke

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager