Le 15 juillet, la Commission européenne a adressé un avis motivé à la France, ainsi qu'à l'Espagne, pour qu'elles empêchent les prises accessoires de dauphins communs et d'autres espèces protégées dans leur territoire maritime. Les deux pays disposent de deux mois pour prendre les mesures attendues par Bruxelles. Le 20 juillet, Hervé Berville, secrétaire d'État chargé de la Mer, annonce avoir demandé « un mois supplémentaire à la Commission pour adresser à l'automne un plan d'action ambitieux » afin de « réduire significativement » les captures accidentelles et les échouages.
« J'ai échangé, ce lundi, à Bruxelles, avec le commissaire européen à l'Environnement et à la Pêche sur tous les enjeux maritimes à court et moyen termes. Nous n'avons pas attendu pour agir, dès 2017, pour réduire durablement les captures accidentelles de cétacés dans le golfe de Gascogne », a déclaré M. Berville, dans un communiqué du ministère de la Transition écologique. Il a demandé un délai supplémentaire pour répondre à la Commission et présenter un dispositif « affiné et concerté » avec toutes les parties prenantes, professionnels et acteurs « engagés pour la préservation de la pêche et de notre biodiversité marine ».
À défaut de prendre les mesures nécessaires, la Commission pourrait décider de saisir la Cour de justice de l'Union européenne.