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Actu-Environnement

Captage et stockage de CO2 : l'Ademe retient quatre projets

Energie  |    |  C. Seghier
Les projets de l'appel à manifestations d'intérêt lancé en 2008 par l'Ademe sur le captage et le stockage de CO2 sont aujourd'hui connus. Ils sont au nombre de quatre pour une aide totale de 45 millions d'euros sur une durée de 6 à 8 ans. Objectif : avoir des technologies déployables d'ici 2025.

Après un premier projet retenu en 2009 (Pil-Ansu, présenté par Alstom, EdF, GdF-Suez et Armines) trois nouveaux projets ont récemment sélectionnés pour recevoir un soutien du Fond démonstrateur de l'Ademe.

Le projet France Nord de transport et stockage de CO2, piloté par Total associé à plusieurs industriels et organismes de recherche français et européens*, vise à démontrer et tester à une petite échelle la capacité des aquifères salins du nord de la France à stocker les émissions industrielles de CO2. À l'issue de deux années d'études, les porteurs du projets devraient être en mesure de proposer un site sur lequel sera réalisé le pilote.

ULCOS (Ultra-Low CO2 Steelmaking)**, consortium européen de recherche et développement consacré à la mise au point de processus de production d'acier réduisant les émissions de gaz à effet de serre, prévoit de lancer un projet de captage, transport et stockage de CO2 en Lorraine. Il sera mis en œuvre à l'usine d'ArcelorMittal à Florange et permettra de valider le principe du captage de CO2 et du recyclage des gaz de haut fourneau.

Enfin, l'ADEME a sélectionné le projet, porté par EDF et Alstom, avec la participation de Veolia Environnement (C2A2) de démonstrateur de recherche de captage de CO2 sur la centrale thermique du Havre. La technologie est celle du « captage postcombustion aux amines ». Elle sera testée sur le CO2 présent dans les fumées issues de la combustion du charbon de la centrale thermique.


*Ce partenariat est composé de six grands groupes industriels (Air Liquide, EDF, GDF SUEZ, Lafarge, Total et Vallourec) ; trois organismes de recherche français (le BRGM, l'IFP et l'INERIS) ; et deux organismes de recherche allemands (EIFER, basé à Karlsruhe, et le GeoForschungsZentrum, basé à Potsdam).

**Ce groupement rassemble une cinquantaine d'organisations de 15 pays européens, dont 10 entreprises sidérurgiques et minière, ArcelorMittal, ThyssenKrupp, Corus, LKAB, Saarstahl, Dilling, Riva, voestalpine, SSAB, Ruukki.

Réactions1 réaction à cet article

Adresse, contorsions et autres prouesses

Les plus gros pollueurs qui se transforment en bons samaritains d'un monde durable, et avec l'aide du gouvernement de surcroit !
On reprend les mêmes et on recommence ...
On peut au moins leur reconnaitre leur habileté à faire des pirouettes.

MaM | 27 mai 2010 à 19h52 Signaler un contenu inapproprié

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