Ce 7 décembre, l'Observatoire de l'immobilier durable (OID) et l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF) ont dévoilé les résultats du
Ainsi, « 98 % des répondants déclarent posséder une démarche ESG sur leurs activités immobilières », indique l'OID. En matière d'environnement, l'énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont les principaux objectifs des acteurs de l'immobilier. Ils sont 93 % parmi les sondés à poursuivre un objectif lié aux consommations énergétiques de leurs actifs et 90 % visent une réduction des émissions. Soit une hausse respective de 19 % et de 15 % par rapport au baromètre 2020. « Pour la première fois, depuis le Grenelle de l'environnement, le carbone devient l'enjeu ESG majeur, devant l'énergie, pour les acteurs de l'immobilier de gestion et de la promotion immobilière », souligne Loïs Moulas, directeur général de l'OID. Ces derniers sont en effet poussés par le contexte réglementaire : la refonte du diagnostic de performance énergétique (DPE), la loi Climat ou encore le décret Tertiaire.
Les acteurs de l'immobilier, « incités par le régulateur et les attentes de la société civile, doivent maintenant quasi systématiquement publier des indicateurs liés à la consommation d'énergie de leurs actifs ainsi qu'à leur contribution au changement climatique », indique le baromètre. De même, 81 % des répondants (+ 12 %) disposent d'un indicateur de suivi de la résilience au changement climatique. « Les risques physiques liés au changement climatique vont entraîner des dégâts majeurs pour le secteur de l'immobilier. Les acteurs [du secteur] se mobilisent de plus en plus afin de systématiser une analyse de risque de leurs bâtiments », explique l'OID. Par ailleurs, 34 % (+ 1 %) des répondants s'appuient sur un indicateur de la performance des mesures en faveur de la biodiversité.
Sur le volet de la gouvernance, 87 % des acteurs de l'immobilier possèdent, en outre, un indicateur pour évaluer leurs relations avec leurs parties prenantes et leur implication dans la démarche ESG. Un chiffre en augmentation de 33 %. Concernant le volet social, avec la crise sanitaire de la Covid-19, les sociétés ont aussi « dû renforcer leurs dispositifs de suivi sur la sécurité de leurs actifs, au moyen du suivi de la qualité de l'air notamment », ajoute l'OID. Ainsi, 86 % des répondants (+ 12 %) disposent d'un indicateur pour suivre la santé et la sécurité des occupants de leurs bâtiments.