Alors que l'Union européenne souhaite développer tous les carburants possibles pour remplacer le pétrole, la France semble davantage investir dans la voiture électrique.
Pour sortir de la dépendance du pétrole et limiter les émissions de gaz à effet de serre, l'UE met l'accent sur les véhicules décarbonés. Sous la houlette de la Commission européenne, des experts ont publié, le 25 janvier, un rapport sur les carburants du futur. Le texte préconise d'utiliser tous les carburants : biocarburants, gaz naturels, GPL, ou encore l'électricité.
Le gouvernement français a lancé en 2010 un programme « Véhicule du futur ». 750 millions d'euros sont consacrés à la construction automobile.
Il existe aussi le programme Predit, doté de 400 millions d'euros, et le fonds démonstrateur de recherche, dont environ 150 millions d'euros concernent les véhicules à faible émission et les biocarburants. Des recherches sont également engagées sur biométhane dans le cadre du grand emprunt.
Priorité à l'électrique
« Toute la politique française est neutre an niveau des technologies », explique le coordinateur interministériel aux véhicules décarbonés, Jean-Louis Legrand.
Pourtant, dans les faits, l'accent semble mis sur la filière électrique : voiture é...