Comme l'a annoncé la ministre de la Transition écologique, lors du Conseil de défense écologique du 27 juillet, l'outil Cartofriches est en ligne. Développé par le Cerema dans le cadre du groupe de travail sur la reconversion des friches, ce portail est un inventaire qui couvrira, à terme, l'ensemble du territoire. Il s'agit pour l'instant d'une version « test » qui sera remplacée par une nouvelle, d'ici trois mois, grâce aux retours des utilisateurs via un formulaire spécifique, et l'intégration de nouvelles fonctionnalités. « La participation des utilisateurs est indispensable pour signaler les défauts de la base de données, intégrer des données locales complémentaires et améliorer l'outil. Nous comptons donc sur les utilisateurs pour contribuer à la démarche et enrichir les données », explique le Cerema.
L'outil prend appui sur les données des bases Basias et Basol pour assurer une pré-identification des friches, complétée par des inventaires locaux quand ils existent. La version beta recense pour l'instant 1 200 friches. « Elle a vocation à consolider ce recensement avec les acteurs locaux au plus près du terrain, en intégrant les données des observatoires locaux et des études de recensement portées par des acteurs de l'aménagement », explique le Cerema. L'objectif de Cartofriches est, à terme, de permettre des contributions en temps réel. Des partenariats seront mis en place avec les structures qui souhaitent contribuer au développement de nouvelles fonctionnalités ou données.
Les informations de Cartofriches vont permettre de développer des outils de conseil et d'accompagnement des collectivités et des porteurs de projet. « Une start-up d'État, UrbanVitaliz, est en cours de construction pour aider les porteurs de projets dans leurs démarches de réutilisation de friches dans les zones détendues où les freins sont nombreux », annonce le Cerema.