Ce vendredi 9 novembre 2012, l'Australie a annoncé qu'elle était prête à s'engager pour une deuxième période du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), rapporte l'AFP. Dans la foulée, la Nouvelle-Zélande a pour sa part annoncé qu'elle ne signerait pas Kyoto 2.
"Aujourd'hui, je peux annoncer que l'Australie est prête à rejoindre une seconde période d'engagement du protocole de Kyoto", a déclaré le ministre australien du Climat, Greg Combet, à l'occasion d'un discours, précisant que le fait d'accepter une seconde période d'engagement du protocole permettrait aux entreprises australiennes d'accéder au Mécanisme pour un développement propre (MDP) instauré dans le cadre du protocole.
Reste que le ministre n'a pas indiqué quel serait le niveau de limitation des émissions de CO2 sur lequel l'Australie s'engagerait. Il s'agit pourtant d'un élément clé pour un pays qui avait obtenu une hausse de 8% des ses émissions, sur la période 2008-2012 par rapport à 1990, dans le cadre de la première période d'engagement. Objectif que l'Australie ne devrait pas respecter…
Cette annonce intervient alors que les Etats ayant ratifié la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc) se réuniront à Doha (Qatar) du 26 novembre au 7 décembre pour la conférence onusienne annuelle sur les changements climatiques.
Jusqu'à maintenant, les Etats prêt à signer une deuxième période se limitaient à l'Union européenne et la Norvège. Le Canada a officiellement demandé à quitter le protocole et la Russie envisage de le faire.
