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Actu-Environnement

Le Parlement valide la liaison express entre Paris et l'aéroport de Roissy

Transport  |    |  L. Radisson

La liaison express entre Paris et l'aéroport de Roissy est sur les rails. La loi fixant le cadre législatif nécessaire à la réalisation de ce projet est parue ce jeudi 29 décembre au Journal officiel, après un accord en commission mixte paritaire.

Ce texte ratifie l'ordonnance du 18 février 2016, prise dans le cadre d'une habilitation votée par la loi Macron, tout en lui apportant un certain nombre de modifications. L'exploitation du service de transport ferroviaire sera mise en concurrence alors que la construction de l'infrastructure sera attribuée à une société de projet filiale de SNCF Réseau et d'Aéroports de Paris. Le texte repousse par ailleurs le délai permettant de recourir à la procédure d'extrême urgence permettant de réaliser des expropriations sur les terrains nécessaires à la réalisation du projet.

Mise en service en 2023

Contrairement à d'autres aéroports internationaux, l'aéroport Paris-Charles de Gaulle (CDG) ne bénéficie actuellement pas d'une desserte dédiée, obligeant les passagers aériens à emprunter les autoroutes A1 et A3 ou le RER B, ont expliqué Ségolène Royal et Alain Vidalies lors du conseil des ministres du 6 juillet dernier. Or, ces autoroutes sont parmi les axes les plus chargés d'Ile-de-France et génèrent de fortes pollutions, alors que le RER B est saturé par les trajets domicile-travail, ont ajouté les ministres.

Ce projet, dont la mise en service est prévue en 2023, se veut un atout pour la candidature de la France aux Jeux olympiques de 2024 et de l'Exposition universelle de 2025. Les ministres annoncent "une liaison de qualité, fréquente et rapide" au départ de la gare de l'Est avec un trajet de 20 minutes et un départ toutes les 15 minutes.

Le projet ne fait toutefois pas l'unanimité. Ainsi, le collectif Stop CDG Express dénonce-t-il "une gifle aux banlieusards et aux contribuables" et indique qu'il combattra désormais ce projet sur le terrain du droit. L'association pointe le projet lui-même qui favorise "quelques rares privilégiés, touristes et hommes d'affaires de passage à Paris" mais aussi son coût estimé à 1,7 milliard d'euros, soit "l'équivalent de 141 euros par Francilien".

Le plan de financement est "resté flou jusqu'à la dernière minute", a admis le sénateur Les Républicains Louis Nègre, rapporteur de la commission mixte paritaire, manifestant sa crainte que le coût estimé de 1,4 milliard hors taxe ne soit conduit à augmenter au fil du temps. C'est sans doute pourquoi les parlementaires ont voté dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2016 une taxe destinée à compléter le financement du CDG Express et frappant les entreprises de transport aérien à compter de 2024.

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