Lundi 21 juillet, la société Copéo, spécialisée dans la maîtrise de la demande en énergie, "exprime ses interrogations face aux récentes actualités du dispositif des Certificats d'économie d'énergie (CEE)".
Est notamment en cause un amendement adopté par le Conseil supérieur de l'énergie (CSE) le 10 juillet, qui "vise à obliger les fournisseurs de carburants à réaliser plus de 50% de leur obligation d'économies d'énergie dans le domaine du transport et de la mobilité".
Cet amendement est "irréaliste et dangereux", fait valoir Copeo, en plus d'être "concrètement inapplicable".
Sur le principe, Copeo reconnaît qu'obliger les fournisseurs de carburants à réaliser la moitié de leur objectif d'économie d'énergie dans les domaines du transport et de la mobilité relève du "bon sens". Mais la société tire la sonnette d'alarme quant aux "moyens d'actions et marges de manœuvres qui sont mis à leur disposition pour atteindre cet objectif".
En effet, le secteur du transport représente, au 31 mai 2014, seulement 1,1% des CEE délivrés depuis la création du dispositif, explique Copeo. La société pense qu'il est impossible "d'inverser la tendance" de manière à ce que ce secteur pèse 50% des CEE délivrés aux fournisseurs de carburant d'ici un à trois ans.
