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Actu-Environnement

Centrale biogaz de Kastellin : la préfecture autorise la reprise d'activité

À l'arrêt depuis le 25 août suite à une série d'incidents, la centrale de méthanisation de Kastellin dans le Finistère a été autorisée par la préfecture à reprendre ses activités. Trois acteurs de la filière livrent leur regard sur l'événement.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  R. Pernot
Actu-Environnement le Mensuel N°407
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°407
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Suite au déversement accidentel de 400 m³ de digestat vers le bassin d'orage et le fleuve l'Aulne, puis d'un incendie survenu sur site quelques jours plus tard, la préfecture du Finistère avait déclaré la suspension des activités de l'usine de méthanisation de Kastellin à Châteaulin (Finistère).

Dans un communiqué du 8 octobre Engie Bioz, filiale d'Engie et exploitant de l'installation, a annoncé que les activités de la centrale étaient en train de reprendre. La filiale précise que les installations resteront pour l'instant sous contrôle des services de la Dreal : « Les mesures déployées permettent aujourd'hui d'assurer le redémarrage de l'unité tout en assurant à la population de Châteaulin et des communes avoisinantes que ce type d'évènements ne puisse plus se reproduire. »

Pour Frédéric Flipo, porte-parole de France Biométhane, cet incident doit pousser la filière à encore plus de vigilance :« On va en tirer toutes les leçons, renforcer encore les contrôles, notamment à travers les démarches de la filière comme Qualimétha ».

Alexandre Roesch, délégué général au Syndicat des énergies renouvelables (SER) souligne quant à lui la rareté de ce type d'accident :« On n'est pas sur une filière dans laquelle il y a des moutons noirs. On a très peu d'incidents qui nous sont remontés. C'est en partie le résultat de ce cadre assez contraignant qu'est celui des ICPE. On peut toujours être dans une démarche d'amélioration continue mais il y a déjà un cadre qui est extrêmement complet ».

Regard croisé avec Marc Schlienger délégué général à l'ATEE, Alexandre Roesch, délégué général au SER, et Frédéric Flipo, porte-parole de France Biométhane.

Réactions2 réactions à cet article

Au moins 170 accidents sur 113 sites différents, voila une des réalités à externalités négatives de la méthanisation. Le BARPI tiens sa base ARIA, et le CSNM aussi. Evidemment, dans le cas de la centrale de Kastellin, le bassin de rétention prévu au départ et jamais construit, est maintenant là ?
le CSNM

Daniel | 12 octobre 2020 à 19h01 Signaler un contenu inapproprié

Dans le LOT KARSTIQUE et très fissuré , une poche PVC de 360m3 de digestat brut liquide sans cuve de rétention, s'est déversée pas très loin du gouffre de PADIRAC . Les analyses d'eau que nous avons pu avoir , ont été faites à distance de cet accident et sont revenues "normales"!
Nous savons aussi que cela s'est produit chez un autre agriculteur mais c'est le black-out complet de la part des autorités et du porteur de projet .

Notre problème: c'est qu'il y a une cinquantaine de poches ou lagunes chez les agriculteurs ( donc en propriété privée) dont certaines de 980m3, qui sont sans rétention mais surtout sans contrôle citoyen possible et administratif car faute de personnel .

Qu'advient-il de notre eau potable d'origine souterraine qui a des germes parasitaires et bactériens ( spores et clostridies) insensibles au traitement par le chlore?

LILI | 13 octobre 2020 à 07h37 Signaler un contenu inapproprié

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