Le schéma se répète. Le ministère de la Transition écologique mise sur le contrat de territoire pour accompagner la fermeture des centrales à charbon. C'est au tour de la centrale de Gardanne (Bouches-du-Rhône) d'être concernée, enfin seulement la tranche à charbon de 600 MW et non la tranche de 150 MW convertie à la biomasse.
Un comité de pilotage et plusieurs groupes de travail vont être réunis pour étudier les projets proposés par les acteurs. Plusieurs pistes proviennent de l'appel à initiatives lancé par l'exploitant de la centrale Uniper France et des projets portés par la société d'économie mixte d'aménagement de Gardanne et sa région (Semag).
"La préoccupation des salariés sur leur avenir doit également conduire à un travail au sein de la branche professionnelle", ajoute le ministère. Un groupe de travail dédié aux conséquences de l'arrêt de la tranche à charbon sur le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) sera également installé, à brève échéance, avec toutes les parties prenantes.
Gardanne fait partie des cinq unités de production, qui doivent fermer ou arrêter de brûler du charbon d'ici 2022, situées au Havre (Seine-Maritime), à Cordemais (Loire-Atlantique) et à Saint Avold-Carling (Moselle).