« Conformément à la décision de la Ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, la centrale du Larivot sera bien alimentée à 100 % en biocarburant dès sa mise en service », a assuré dans un communiqué de presse, lundi 26 octobre la préfecture de Guyane.
Initialement, la programmation pluriannuelle de l'énergie de Guyane prévoyait de remplacer par une centrale à fioul, la centrale au fioul lourd de Degrad-des-Cannes qui doit être arrêtée en 2023, du fait de sa vétusté. Située à la fois sur un site périurbain concerné par le risque d'inondation et sensible d'un point de vue de la biodiversité, l'implantation de la centrale du Larivot avait toutefois reçu un avis défavorable de la Commission d'enquête. Le projet a finalement été validé par les autorités guyanaises.
Le 19 octobre, le ministère de la Transition écologique a annoncé que la nouvelle centrale serait alimentée par de la biomasse liquide (biocarburants).
Des annonces toutefois non confirmées par l'arrêté d'autorisation environnementale pour l'exploitation de la centrale, publié le 23 octobre. Le document indique en effet qu'à la mise en service de la centrale thermique, les groupes-moteurs fonctionneront au fioul domestique. Il prévoit toutefois, dans un délai de deux ans, la réalisation d'une étude de faisabilité de la conversion des installations au biocombustible.
Dans son communiqué, la préfecture assure que « cette étude réalisée pendant les travaux, permettra de prendre les prescriptions techniques et administratives appropriées pour une exploitation de la centrale au biocarburant dès sa mise en service ».