Lancé en novembre 2019, le projet de recherche européen Alptrees s'inscrit dans le contexte de l'adaptation de l'espace alpin au changement climatique. Il regroupe 14 partenaires de cinq pays de l'arc alpin et vise à étudier les caractéristiques d'espèces d'arbres non indigènes plantées dans les Alpes afin de définir une stratégie de gestion à l'échelle transnationale (Autriche, Allemagne, France, Italie et Slovénie).
Le Cerema, Centre d'études et d'expertise sur les risques, a participé aux travaux de ce projet qui a pris fin le 30 juin 2022. L'établissement public français a notamment élaboré une cartographie de six services écosystémiques fournis par la forêt alpine (la fourniture de bois en matériaux et énergie, la séquestration de carbone, l'effet protecteur des forêts vis-à-vis de l'aléa d'éboulements rocheux, la surface de forêt en aire protégée, les activités de loisir, etc.).
Une carte pour chaque indicateur a été réalisée, puis elles ont été croisées afin de faire apparaître les zones à enjeux en termes de services écosystémiques forestiers.
Résultats : 72 % de l'espace forestier présentent au moins un des six services écosystémiques étudiés, observe notamment le Cerema. Cela montre « l'importance d'une gestion durable des arbres, dans les massifs forestiers ainsi que dans les espaces urbains et périurbains, afin de bénéficier de ces services écosystémiques », ajoute-t-il.