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Actu-Environnement

Le Cerema, l'IGN et Météo-France pourraient perdre 233 postes en 2018

Gouvernance  |    |  P. Collet

En 2018, quelque 233 postes pourraient être supprimés au Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema), à l'Institut géographique national (IGN) et chez Météo-France, ont annoncé la CGT, FO, Solidaires et l'Unsa, mercredi 6 décembre. "Le ministère de la Transition écologique et solidaire est dans la ligne de mire des coupes budgétaires décidées par le gouvernement !", dénonce l'intersyndicale, qui estime qu'"en France, les moyens ne suivent pas pour lutter contre le changement climatique".

Début octobre, le président du conseil d'administration du Cerema, le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, avait démissionné. Il ne souhaitait pas être "le fossoyeur du Cerema". Le 4 décembre, le directeur général, Bernard Larrouturou, a lui aussi démissionné, ajoutent les syndicats.

Plus de 1.150 postes menacés d'ici 2022

Les quatre syndicats expliquent que le programme de réforme de l'administration "Action Publique 2022", lancé par le Premier ministre le 13 octobre 2017, "s'impose [aux trois] établissements et que des suppressions de missions sont en cours d'arbitrage". Selon eux, le gouvernement envisage de supprimer "plus de 1.150 postes supplémentaires d'ici 2022" dans ces trois établissements publics : 233 emplois en 2018, et cela chaque année jusqu'en 2022. En 2017, les trois établissements ont perdu 218 postes.

Le collectif syndical francilien précise que "dans le cadre du projet de loi de programmation pluriannuelle des finances publiques (2018-2022), le gouvernement a annoncé une baisse de 105 postes par an et une diminution de la subvention de l'Etat de 6 millions d'euros par an pendant toute la durée du quinquennat". La réduction de postes se ferait au travers d'une reconfiguration du réseau des antennes locales du Cerema et de Météo-France. Ainsi, la direction territoriale du Cerema en Ile-de-France, qui compte 180 agents répartis sur quatre sites (Trappes, Le Bourget, Sourdun et Saint Mandé) devrait fermer d'ici 2020.

"Cette politique est l'une des plus contraignantes au sein du ministère de la Transition écologique et solidaire", estiment les syndicats, jugeant que cela pose "la question de la pérennité et de l'efficacité" des trois établissements développant notamment des compétences en matière de protection des territoires contre les impacts des changements climatiques.

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